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PrÉSentation

  • : première étoile
  • : Découvrez ce blog d'un coureur à pied qui a commencé par des marathons puis qui est passé aux courses d'ultra longues distances : 100km, 24 heures, Transe Gaule, TransEurope... Plan d'entraînement, récits de courses, partage d'expérience, c'est l'histoire d'une passion.
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Transe Gaule

16 juin 2023 5 16 /06 /juin /2023 20:36
Première étoile  
(par fabcentkm) ou Fab******€**&*δ~~δ~!Ɛ;;δ~Ɛñδʞ§उ
EDITO
 

 Quand je me suis décidé à créer un blog, je l'ai fait en me disant que j'allais pouvoir faire profiter de mon expérience en course à pied à d'autres coureurs, expérimentés ou non.

J'avais aussi envie de faire une synthèse de mon passé de coureur.

 Au bout de 33 ans de pratique régulière (à ce jour), où j'ai accumulé une expérience sur toutes les distances allant du 10 km (voire moins, par exemple les cross) à plus de 4000 km, avec une incursion dans le monde de la course horaire (et un premier 24h encourageant où j'ai parcouru 191km, rapidement confirmé par un second avec 190,7km et un record actuel de 193,9km), j'ai participé à plus de 600 courses (c'est peu diront certains) dont plus des 3/4 (538) étaient des courses d'au moins la longueur d'un marathon (c'est beaucoup diront d'autres). J'ai noté tous mes temps de passages sur à peu près toutes les courses auxquelles j'ai pris part, ainsi vous pourrez vous rendre compte que des erreurs, on en fait à tout âge et à tout niveau, mais que l'on peut aussi progresser si l'on suit un bon entraînement. A ce propos, j'ai commencé à "recopier" mes premiers carnets d'entraînement, de 1989 à 1995 : préparations à mes premiers marathons, à mon premier 100km...

L'année 2005 a représenté pour moi le franchissement d'un palier dans l'ultra distance : j'ai participé et terminé la Transe Gaule qui est une course par étapes qui part de Roscoff (dans le Finistère) et qui se termine à Gruissan-plage (qui se situe à côté de Narbonne dans l'Aude). Au total, j'ai parcouru 1150 km en 18 étapes sans journée de repos. J'ai fait un large compte rendu de la course, de ses à-côtés, de ses moments de bonheur ou de souffrances. J'y ai gagné ma première étoile, d'où le nom de mon blog.

Cet exploit, nous étions 24 à le réaliser en 2005 (sur 24 partants !).

En 2006, j'ai remis ça et j'ai gagné ma seconde étoile (mais je n'allais pas changer le nom de mon blog pour autant). Quand je me suis inscrit, tout comme 37 autres coureurs, mon but était de faire Roscoff-Gruissan-plage sans bobos. J'y suis parvenu, en adoptant une démarche prudente. Ce n'est pas parce qu'on a déjà couru une course qu'on la connaît parfaitement. Donc, j'ai couru avec le frein à main pendant les 13 premières étapes, et une fois la troisième semaine de course entamée, j'ai pu enfin me faire plaisir et courir à un rythme un peu plus soutenu, correspondant mieux à mon niveau. Ceux qui n'ont pas adopté cette démarche prudente se sont "brûlé les ailes" et ont connu soit l'abandon soit les affres de la course-galère avec son lot de souffrances.

En 2007, je suis de nouveau parti pour cette grande promenade à travers la France. J'ai gagné ma troisième étoile ! Et cette fois-ci, j'ai couru sans retenue sauf, bien sûr, lors des premières étapes où il me fallait quand même être prudent et ne pas tout gâcher sur un moment d'euphorie non contrôlée. J'ai réellement pu mettre en action mon esprit de compétiteur et cela m'a bien réussi car je finis cette édition à une allure et dans un état de fraîcheur que je n'avais pas imaginés.

En 2008, pour préparer la TransEurope du printemps 2009, j'ai à nouveau  souhaité courir la Transe Gaule, ce que j'ai réussi à faire, améliorant par là même mon précédent record. J'ai donc conquis une quatrième étoile avant de m'attaquer au gros gâteau que fut la TransEurope 2009. Je n'ai pas réussi à atteindre mon objectif premier qui était d'arriver au Cap Nord après être parti de Bari (en Italie), une vilaine infection à un doigt de ma main droite ayant nécessité une opération en urgence me fit arrêter l'aventure à 10 étapes de la fin. J'ai néanmoins couru 3764,8km en 54 jours, mais il me manquera à jamais les 722,9km des 10 dernières étapes pour être un finisher de cette transcontinentale.

J'ai néanmoins conservé l'envie et j'ai rebondi sur des projets qui m'ont m'occupé les trois années suivantes : ma cinquième étoile  conquise en août 2010, une sixième étoile en 2011 et surtout la TransEurope 2012, de Skagen (Danemark) à Gibraltar (sud de l'Espagne) du 19 août au 21 octobre 2012 (4175km en 64 étapes sans journée de repos).

Lors des années qui suivirent cette longue aventure européenne, je suis reparti sur la Transe Gaule où j'ai gagné mes septième et huitième étoiles, j'ai tenté et réussi une autre course à étapes française, la Loire Intégrale, et je me suis fixé comme objectif suivant de refaire une Transe Gaule en 2016 : ça s'est fait et je suis donc rendu à neuf étoiles de finisher. J'ai terminé 5 autres courses à étapes de ce gabarit en 2017, 2019, 2021 et 2023 (la DLL (DeutschlandLauf)) et la TransEspaña (2023) ; dans le plus court, toujours par étapes, j'ai accroché à mon palmarès de finisher la Via Iberica (en 2017, 2018, 2019 et 2021) ainsi que l'EVE (Etoile Verte d'Eguzon) en 2020 et 2022. Un autre format de course m'a attiré sans doute parce qu'empruntant des routes sur lesquelles j'ai déjà plusieurs fois couru : la Mil'Kil (1000km non stop) et la Mi Mil'Kil (500km non stop)

 

Dans les prochains mois ou années, je vais continuer de participer à des 24 heures, de prendre le départ de nouvelles courses par étapes (Via Kalchaky en Argentine, Tour de Goa en Asie) ou en ligne de plus de 100km et même de 200km et de refaire un 6 jours (après celui d'octobre 2016). Bref, j'ai de quoi "m'amuser" encore quelques années tant que la passion m'animera. 

En vous souhaitant une bonne promenade sur ce blog qui va continuer d'évoluer au fil des jours et des entraînements ou compétitions.

à+ Fab******€**&*δ~~δ~!Ɛ;;δ~Ɛñδʞ§उ

 

(maj 19/09/2023)

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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 09:37
19 avril 2009 - 11 juin 2009

Imaginez 54 jours pendant lesquels quotidiennement vous avez à parcourir en moyenne 70km en courant sur des routes sur lesquelles au fil du temps vous vous êtes usés tant physiquement - on le serait à moins - que mentalement, sur des routes qui se sont peu à peu désertifiées depuis les voies à (trop) grande circulation italiennes jusqu'aux longues et interminables routes traversant des régions "vides d'hommes" en Suède, en passant par la montagneuse Autriche et la buccolique Allemagne rurale, sur des routes où la cible à atteindre n'était pas systématiquement un lieu de repos optimal pour se préparer aux efforts du jour suivant, sur des routes qui ont progressivement raboté vos chaussures et élimé vos tenues, sur des routes où le soleil a alterné avec la pluie et le vent, où le printemps qui avait entrepris de faire la course avec vous s'est peu à peu essoufflé pour laisser la place à ce qui ressemble à l'hiver - au mois de juin, c'est peu banal dans notre hémisphère nord - que vous avez rattrapé un peu trop rapidement malgré vos moyennes qui chutaient de jour en jour...
Au 55ème jour, le vendredi 12 juin 2009, vous vous retrouvez à l'hôpital opéré en urgence.
Votre course s'arrête après 3764,8km et 448h11'12.

12 juin 2009 - 4 août 2009

Imaginez 54 jours dont le premier s'est passé dans un hôpital suédois, 54 jours pendant lesquels vous n'avez pas pu déguster un seul instant de ce festin inachevé, 54 jours à passer de cabinets médicaux en cabinets de soins infirmiers, de laboratoires d'analyses en centre de radiologie ou autres cabinets de kiné ou ostéo, 54 jours au bout desquels vous avez espéré reprendre la course comme "avant", c'est à dire sans douleurs et à l'allure à laquelle vous couriez avant la TransEurope...
Votre reprise va peut-être s'arrêter après 284,6km et 34h09' .

Au 55ème jour, aujourd'hui mercredi 5 août 2009, vous allez passer une visite à la Clinique de la Main en ayant très peur de ce qu'on va peut-être vous annoncer...

à+Fab****

De retour de la Clinique de la Main.

ALGODYSTROPHIE ! Voilà l'évolution de ma blessure. Plus de renseignements ici . Mais en quelques lignes ça donne ça (j'ai copié-collé) :

 

L’algodystrophie (ou syndrome douloureux régional complexe de type 1, SDRC 1) est une complication imprévisible qui peut survenir après n’importe quel traumatisme de la main ou du poignet, même mineur, et après n'importe quelle intervention chirurgicale sur la main, même mineure. 

Sa fréquence de survenue après une intervention chirurgicale, mal connue, est très variable ; ainsi, après une intervention pour maladie de Dupuytren, elle est estimée à 10% des cas chez l’homme, et 30% des cas chez la femme.

On sait que l’algodystrophie fait intervenir le système nerveux sympathique, mais en fait, on ignore sa cause, ce qui explique que son traitement n’est pas encore strictement codifié.


LES SIGNES de l’algodystrophie de la main sont appréciés par rapport à la main saine. Ils évoluent dans le temps. Ils associent d’une façon inconstante et variable :

  1. Une douleur, qui débute souvent de façon brutale après un intervalle libre de quelques jours à quelques semaines après l’intervention. Cette douleur est diffuse, dans un territoire qui n’est pas celui des nerfs sensitifs. Elle est profonde, et touche les articulations des doigts. Elle est souvent à type de brûlures ou de décharges électriques, et elle augmente à la moindre stimulation, au chaud ou au froid, aux émotions, aux mouvements. Certains cas d’algodystrophie sont cependant indolores.

  2. Une impotence fonctionnelle de la main, avec une réduction de la mobilité articulaire, qui est due à la douleur au début, mais qui comporte secondairement un risque d’enraidissement articulaire.

  3. Des modifications de la peau et des tissus mous, avec

 

Un œdème de la main, qui gonfle

 

Des troubles de la coloration de la peau, qui peut être rouge, ou pâle ou légèrement bleutée

 

Des troubles de la température de la peau, avec une main chaude ou froide

 

Des troubles de la sudation, à type d’excès de transpiration (hyperidrose) puis de sécheresse de la peau (anidrose)

 

Des troubles trophiques de la peau (atrophie cutanée ou graisseuse), des ongles, des poils (hypertrichose au début, puis disparition des poils).



La radiographie de la main peut montrer des signes d’ostéoporose et de déminéralisation des os de la main. En fait, elle est inutile au diagnostic précoce, car ces signes sont inconstants et, lorsqu’ils existent, ils n’apparaissent que de façon tardive.


La scintigraphie osseuse de la main  est l’examen complémentaire le plus utile pour confirmer précocement le diagnostic d’algodystrophie. Cet examen consiste à injecter dans une veine du pli du coude un produit radioactif (contenant du technétium) qui se fixe sur les os. Les mains sont alors photographiées par une gamma-caméra spéciale, en 3 temps : d’abord au moment de l’injection (pour étudier la vascularisation), puis dans les minutes qui suivent (pour étudier les tissus mous), puis quelques heures après (pour étudier les os). En cas d’algodystrophie, la main atteinte fixe plus de produit radioactif que la main saine.



LE TRAITEMENT de l’algodystrophie semble d’autant plus efficace qu’il est entrepris précocement. Il n’est pas strictement codifié, et peut faire appel aux médicaments et aux techniques de la rééducation.

1. Parmi les médicaments habituellement utilisables, il faut citer :

 

Antalgiques

 

Anxiolytiques

 

Antidépresseurs

 

Corticoïdes

 

Alpha-bloquants (guanéthidine, utilisée selon la technique du bloc régional intraveineux)

 

Vasodilatateurs (buflomedil, utilisé selon la technique du bloc régional intraveineux)

 

Béta-bloquants

 

Biphosphonates

 

NB. la Calcitonine injectable n'a plus d'AMM dans cette indication


2. La rééducation a pour but d’éviter les enraidissements articulaires. Le principe de base est d’entretenir la mobilité des articulations sans entraîner de douleurs ni augmenter celle qui existe. De nombreux moyens sont utilisables pour cela :

 

Bains alternés ou « écossais » (chaud et froid)

 

Thermothérapie par le chaud (infrarouges, paraffine) et le froid (eau glacée)

 

Électrothérapie (basses fréquences, ionisations)

 

Pressothérapie

 

Massages et mobilisations articulaires douces

 

Ergothérapie

 

Orthèses de repos et orthèses dynamiques

 

Mise en charge active progressive du membre supérieur (brossage, port de charges)

L‘ÉVOLUTION  de la maladie dure plusieurs mois. 

Dans 60 à 75% des cas elle peut disparaître sans séquelles en 6 à 12 mois. 

 Dans 25 à 40% des cas, elle peut durer plus longtemps (jusqu’à 2 ans), et laisser des séquelles définitives à type de raideurs articulaires, de perte de force, et/ou de douleurs.

 


En fait, 54 jours, ce n'est pas grand chose quand on voit le long chemin qu'il me reste à parcourir pour une totale (mais hypothétique) guérison. Du moment que ça ne m'empêche pas de courir et de participer aux compétitions d'ultra que je préfère ! Mon planning "médical" se remplit :


Scintigraphie (18/08)

Séances de rééducation par un kiné (août + septembre)

Consultation chez l'algologue (08/09)

Nouvelle consultation à la Clinique de la main (08/09)

 

Il va falloir réussir à caser des entraînements là dedans ! Mais j'y arriverai ...

à+Fab****


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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 19:41

Quel bonheur, quelle émotion de revoir plusieurs coureurs et coureuses des différentes Transe Gaule que j'ai faites et surtout de revoir Gérard Denis (qui a fait la TransEurope jusqu'au bout), Nicole sa femme qui l'a (nous a) accompagné(s) de l'Italie jusqu'à la Norvège (la Suède pour moi) et aussi de revoir Jean Benoît, l'instigateur de ce rendez-vous festif et sportif de ce week-end breton. Je n'oublie pas non plus le rôle important joué par les amis de Gérard et Nicole dans la réussite de ces deux jours.


Le principe de cette "course off" était le même que celui de la Transe Gaule : deux étapes "seulement", hébergement la veille au gymnase de Roscoff, le premier soir au gymnase de Brasparts et possibilité de dormir au camping le second soir. Les ravitaillements étaient assurés tous les 20km environ, le petit-déjeuner fourni les deux matins, le parcours fléché comme sur la TG ou sur la TE-FR... Mais pas de dossard, pas de chronométrage officiel, même si beaucoup de coureurs ont quand même pris leurs temps, de la bonne humeur même si la météo n'était pas de la partie ...


De toute façon, pour que l'hommage à Gérard Denis pour sa réussite sur la TransEurope soit total, il fallait bien que les conditions météo ressemblent un peu à celles que nous avons connues sur la Suède et au-delà, sinon ça n'aurait pas été aussi drôle !


N'ayant repris la "course" que depuis le 3 juillet de manière laborieuse et douloureuse, à des moyennes effarantes comprises entre 6,5 et 8,7 km/h, avec une autonomie de 1h15' maximum, je me suis quand même décidé à faire partie de la fête et de prendre le départ depuis Roscoff en espérant atteindre au pire Saint-Pol de Léon.


Ce ne fut pas facile, mais j'ai pris tellement de départs du pied du phare de Roscoff depuis 2005 que je ne voulais à aucun prix rater ce nouveau grand moment, émotionnellement parlant. J'avais hésité à venir me joindre à toute la joyeuse équipée, ayant peur de ne pas pouvoir retenir mon émotion ou mes sentiments, mais j'ai pris sur moi et aujourd'hui je ne le regrette pas.


Donc le départ fut donné un peu avant 9 heures, et j'ai vite senti que ça allait être très douloureux physiquement, mon bassin, mon quadriceps et mon psoas gauche me torturant à chaque foulée. Mais j'ai appris depuis 5 ans à serrer les dents, c'est ce que j'ai fait jusqu'au départ réel situé 6km plus loin à St Pol de Léon (sur la ligne de départ du semi-marathon St Pol - Morlaix).


Une fois rendu là, j'étais un peu largué mais pas dernier car certains avaient profité de ce prologue pour prendre des photos et marcher ou trottiner lentement pour me tenir compagnie aussi.

Le départ réel fut donné à 9h45 environ et tout le peloton se mit en route sur le tracé du début de la Transe Gaule. A tour de rôle des coureurs et coureuses sont restés avec moi à l'arrière pendant que les autres couraient à leur rythme. Il ne faisait pas très beau, la pluie arriva même au bout de quelques kilomètres accompagnée d'un vent soutenu parfois fortement contraire. Au fil des kilomètres, je sentais la douleur s'accroître et je décidai d'aller au moins jusqu'à Penzé (km16) puis de voir si j'aurais assez de ressources pour continuer jusqu'au premier ravitaillement (km 22,2).


Les 6 derniers kilomètres furent extrèmement difficiles et je n'eus aucun regret à arrêter là.


Pascale m'emmena jusqu'au poste de ravitaillement N°2 qu'elle devait assurer avec la femme d'un coureur.

Je pus me rendre compte de ce que c'est que d'être aux petits soins des coureurs d'ultra et à chaque fois que je voyais arriver l'un d'eux, j'avais un petit pincement au coeur de n'être pas à sa place ou avec lui. Mais ça me faisait tellement plaisir de les voir arriver puis repartir regonflés à bloc par le ravitaillement malgré la météo humide ! Cette course avait aussi donné l'occasion à certains couples de bénévoles ou aux conjoints de coureurs de faire l'étape en relais avec eux et donc de participer concrètement à la fête. Certains décidaient de faire les premiers 42 km puis de laisser leur femme terminer l'étape; d'autres avaient opté pour une alternance tous les 5 ou 6 km, l'autre conduisant le véhicule jusqu'au relais suivant. Certains autres coureurs étaient venus pour découvrir le principe des courses à étapes, d'autres pour préparer la Mil'Kil, d'autres pour faire un peu de long...


Quand le dernier coureur fut passé au ravitaillement, nous avons tout rangé et nous sommes partis en direction de Brasparts où se situait l'arrivée de cette première étape de 58km. J'ai pu voir, au fur et à mesure que nous les doublions, tous les courageux bravant le vent et la flotte. Je ne pouvais hélas poursuivre la route avec eux ou comme eux mais j'étais bien content d'avoir pu courir plus de 20 km (22,2km au total, en 2h53'), ce qui me semblait impossible le matin même avant le départ de Roscoff.


Ce qui m'a beaucoup touché, ce sont toutes les marques de sollicitude de la part de des personnes présentes et je fus encore plus ému quand je fus moi aussi félicité pour ma TransEurope et quand Jean-Benoît m'offrit en cadeau un exemplaire de la saga des pédestrians "Les géants de la course à pied" qu'il m'a dédicacé.


La petite soirée qui suivit fut très conviviale car permettant de discuter avec tout le monde, chose qu'on n'a pas beaucoup l'occasion ni le temps de faire sur la Transe Gaule, récupération oblige. On a aussi pu goûter les produits du terroir apportés par certains (le vin de noix de Laurent par exemple, et que je salue au passage pour sa bonne humeur contagieuse).


Enfin, il fallait quand même penser à l'étape N°2 du dimanche et à ses 63,2km. Dans ma tête, j'avais le fol espoir de pouvoir la faire en entier, mais beaucoup m'ont conseillé de faire très attention, de ne pas prendre de risques, de bien me reposer afin de guérir mes douleurs au bassin et que j'aurai le temps de courir d'autres longues distances plus tard. Ils connaissaient le désarroi dans lequel je m'étais trouvé (et dans lequel je me trouvais encore un peu) pour me suggérer de continuer à être raisonnable et prudent. Mais l'ultra est-il raisonnable ?

La nuit fut animée car certains ont fait la fête un peu plus tard que d'autres, mais nous avons pu bien nous reposer.


Au réveil, je me suis rendu compte que je ne souffrais pas plus que les autres matins et je me suis préparé comme si de rien n'était, afin de prendre le départ avec comme objectif d'atteindre le premier poste de ravitaillement puis d'arrêter là (km 20,4).


Quand l'étape fut lancée, je me suis senti "bien", c'est à dire que le niveau de douleur était acceptable. Je me suis dit, au bout de quelques kilomètres, que soit elle allait augmenter et donc que j'allais arrêter avant mon objectif, soit qu'elle allait diminuer et alors que je serai en mesure d'aller un peu plus loin que prévu.


Au premier ravitaillement, au km 20,4 donc, je suis arrivé, après 2h30' de course relativement peu douloureuse, avec des sensations assez agréables de ne pas souffrir autant que je l'avais craint. Je n'étais pas dernier et je savais que je pouvais me raccrocher à ceux qui me rattraperaient en cas de défaillance de ma part. Je me suis arrêté, j'ai réfléchi, je me suis ravitaillé, j'ai un peu hésité et au bout de 10' je suis reparti en me fixant le prochain poste de ravitaillement comme objectif (km 40,7). La raison aurait pu me dire que j'étais en train de commettre une grosse erreur, mais j'avais trop envie, j'avais tellement besoin de prolonger la fête que ça a été plus fort que moi.

 

J'ai été dépassé par une dizaine de coureurs au ravitaillement N°1 pendant que j'hésitais, et je l'ai un peu regretté car je me suis retrouvé vite fait tout seul sur la route et incapable de faire la jonction avec ceux qui me précédaient mais je n'avais pas trop de douleur. Les moments les plus douloureux étaient quand je devais me remettre à courir suite à un arrêt ou à une période de marche et je mettais parfois 3 ou 4 minutes avant de retrouver une foulée un peu moins douloureuse. J'avais presque réussi à rattraper Gérard Denis (il était à 200m devant) quand j'ai commencé à avoir à nouveau plus mal que le matin et à partir du km 32 (passé en 4h05') je me suis fixé le ravitaillement N°2 comme réel point final à ma journée de course. 40,7km en 5h20', ça allait pour une reprise de l'ultra, surtout ajoutés aux 22,2 km de la veille, mais il me manquait les 1500m pour faire la distance du marathon : j'ai donc décidé de faire les 1500 derniers mètres avec tous les autres coureurs quand tout le monde serait arrivé là.


C'était prévu de tous s'attendre devant chez Gérard et Nicole et de faire le tour jusqu'à la Pointe de Mousterlin pour une arrivée collective : on aurait dit une manifestation devant les yeux médusés des touristes. Les voisins et amis de Grérard, les copains de son club, ses amis de l'ultra, tout le monde s'est joint au cortège en courant et en chantant. La fête quoi !


Le club de Gérard a offert à toutes les personnes présentes (coureurs, accopagnateurs...) un pot de l'amitié au bar du camping, cela nous a tous fait très plaisir et on voit à quel point Gérard et son groupe de coureurs forment une belle et grande famille, comme celle de l'ultra.


Le soir, nous avons passé la soirée chez Gérard : nous avons installé notre tente de camping dans son jardin et nous avons bien festoyé (bières, grillades, glaces, champagne...) et beaucoup parlé ... mais de quoi au fait ?


D'ultra bien sûr !


à+Fab****

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 18:44
Hier soir, dimanche, j'ai voulu faire un petit tour en courant d'environ 5km, après être allé me promener en marchant tranquillement dans l'après-midi pendant 1h (4,5km). Mais ce footing s'est vite avéré être très pénible. Des douleurs aux mêmes endroits que la veille et l'avant-veille, aucun plaisir, que des souffrances, alors j'ai décidé de faire demi-tour au bout d'un quart d'heure de labeur et de rentrer.
Au total, j'ai fait 4km pour 34', avec une FC moyenne de 121 (maxi 136).

Ce matin, je suis retourné voir le médecin, c'était prévu pour faire un renouvellement d'ordonnance de soins pour mon doigt, et je lui ai demandé conseil sur ces douleurs récalcitrantes et persistantes au niveau du bassin. Après discussion, il m'a orienté vers le cabinet du radiologue où je vais aller passer des radios du bassin demain matin. Il m'a aussi prescrit des anti-inflammatoires pour résorber le mal (il s'agirait d'une cruralgie) ainsi qu'un médicament pour m'aider à dormir sans être sans cesse réveillé par les douleurs aux adducteurs ou au pubis qui se déclenchent dès que je change de position pour dormir.

Pas question donc de retourner courir avant quelques jours (semaines ?) et avant un diagnostic plus précis de ce dont je souffre. Il faut éviter de ressentir les douleurs donc faire le moins de mouvements parasites possible.

La durée de cette nouvelle coupure n'est pas définie. J'espère qu'après guérison, que j'espère rapide, je pourrai reprendre la course et petit à petit gravir tous les échelons pour retrouver mon niveau de pratique d'avant.

à+Fab****
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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 12:15

Hier après-midi, samedi, j'ai rechaussé les runnings pour effectuer une nouvelle petite sortie et faire le point sur les séquelles de celle de la veille qui avait été très difficile au niveau des douleurs ressenties ainsi qu'au niveau du grand manque de sensations.

Donc hier, je suis parti sur le même parcours au début, en trottinant dès le départ. Après 3' je me suis mis à marcher. Ces trois premières minutes ont été bien assez longues pour me rendre compte qu'il y avait du mieux mais qu'il allait falloir compter encore avec les douleurs. Celles aux adducteurs semblaient avoir disparu, alors qu'elles me gênent fortement quand je suis en position couchée, mais celles au niveau du bassin et du haut du quadriceps de la jambe gauche se sont amplifiées.

Il allait donc falloir que je serre les dents pendant ce footing que j'espérais faire durer au moins trois-quarts d'heure.

Premier temps de passage encourageant de 10'30" (pour 1250m) soit une minute de moins qu'hier, avec alternance de 3' de course pour 1' de marche.

La suite de la sortie me fit changer d'itinéraire afin d'éviter de croiser trop de monde qui se serait demandé "qui était ce grand gars boîteux qui s'acharnait à essayer de courir alors qu'il serait allé aussi vite en marchant". J'enfilais les 3 kilomètres suivants en 8'45/8'35, toujours en prenant 1' pour marcher, mais après des périodes de 5' de trot. La pénibilité de l'effort ne me donnait aucun plaisir sinon celui de me dire que j'étais en train de me dépenser, de transpirer et que ça ne pouvait pas me faire de mal que de rester inactif à la maison au risque de reprendre trop de poids, celui des sédentaires.

Au niveau cardiaque, je tournais entre 120 et 135 en course et entre 90 et 115 en marche.

Le dernier kilomètre m'a laissé beaucoup d'espoir car couru à la vitesse exceptionnelle de 8km/h (plus exactement le km fut effectué en 7'33") et au niveau des douleurs il m'a semblé qu'elles avaient diminué.

Au total, j'ai couru 44' à peine pour 5,2km.
Le soir, pas de courbatures, juste cette satanée boîterie due à mon bassin "mal calé". La nuit par contre mes adducteurs m'ont bien pourri le sommeil et c'est un truc que je n'arrive pas à comprendre : pourquoi me font-ils si mal quand je suis allongé alors que je ne les sens pas douloureux quand je suis debout ou assis ? Pour me lever, c'est un exercice très douloureux car le mal irradie toute la région des adducteurs jusqu'au pubis (la symphise pubienne).

Aujourd'hui, en fin d'après-midi, j'irai sans doute courir un peu afin de recueillir de nouvelles sensations qui j'espère seront pas trop mauvaises.

C'est un long travail de rééducation qui se poursuit. J'ai appris la patience sur les longues routes de Suède, je la récite sur les petits chemins de mon quartier.

à+Fab****

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 15:12

Hier vendredi, en fin d'après-midi, quand la chaleur de cette journée d'été semblait diminuer, j'ai enfilé ma tenue de footing (short, t-shirt, Nirvana 4, une bouteille d'eau attachée à ma main valide, casquette et lunettes de soleil, foulard pour mon bras) et suis parti faire un tour dans mon quartier pour rejoindre les chemins ombragés où j'adore faire mes petits footings de récupération.

J'ai commencé en marchant, histoire de faire le point sur ce que je ressentais : quelques douleurs légères et une petite boîterie résiduelle. J'étais sur du bitume, sur les trottoirs et dans les rues avoisinantes, et je ne voulais par démarrer tout de suite par la course. De plus, j'étais dans l'inconnue la plus totale : allais-je réussir à enchaîner deux foulées de suite ? N'allais-je pas avoir des étourdissements ? J'avais déjà essayé de courir un soir il y a une huitaine de jours en allant me promener et j'avais dû me rendre à l'évidence : reprise trop précoce.

Au bout de 5' de marche, j'ai commencé à trottiner. J'étais dans une ruelle déserte, on ne pourrait pas me voir (re)commencer à courir. Il m'a semblé que je courais sur des chamallows, les jambes étaient sans ressort, la tête me tournait un peu, je devais être à moins de 7km/h ! Les douleurs aux adducteurs étaient encore là et j'avais l'impression qu'elles augmentaient tandis que le bassin et les muscles périphériques eux-aussi s'y mettaient.

Quelle allure je devais avoir ! Je décidais d'essayer de courir quelques minutes puis de marcher et de recommencer. Je me suis fixé des portions de 3' de trot laborieux entrecoupés de périodes de marche de 2'.

D'habitude, sur ce parcours, j'atteins le point de repère N°1 en 7'30" (pour 1250m) pour m'échauffer, et là, j'y suis arrivé en 11'30". Ma fréquence cardiaque oscillait entre 90 (en marchant) et 132 (en courant), ce qui m'a paru assez normal vu le manque d'entraînement et les séquelles de mon hospitalisation depuis le 12 juin. Le second point de repère fut atteint 11' plus tard (pour 1150m au lieu de 6'30" en temps "normal"), avec une FC légèrement plus élevée (moyenne 115, maximale 138). J'aurais pu être découragé, mais j'ai dû me faire violence pour continuer l'alternance marche-course.

A ce moment j'ai décidé de faire demi-tour et de rentrer à la maison de la même façon : 3' de course/2' de marche. Sans aller plus vite qu'à l'aller, sans monter plus haut en fréquence cardiaque, je suis arrivé chez moi avec une belle sortie de 45' au total, pour ... 4,8km. Du 6,4km/h ! Mais j'étais content, j'avais débloqué mon compteur et gravi la première marche de ma reprise de  la course à pied, ma passion.

Mon doigt m'a un peu gêné par moment, j'avais mis autour du cou un foulard pour reposer mon bras droit. Il y avait bien quelques "lancements" et picotements dans mon majeur blessé mais sans grande douleur, juste un peu gênants.

J'avais pris 50cl d'eau pure que j'ai bue pendant ma sortie; il faisait quand même un peu chaud (25°) malgré l'ombre.

Ce matin, au réveil, j'avais mal aux adducteurs, mais pas plus que depuis deux semaines : c'est une douleur qui est apparue après la TransEurope, sans doute liée au relâchement de mon organisme à la suite de la brutale coupure que j'ai dû observer. Je suis ausi allé deux fois chez mon ostéopathe qui m'a manipulé et cela a aussi joué sur l'équilibre général de mon squelette et généré de nouvelles tensions, à d'autres endroits que les précédentes. En revanche, je n'ai pas de courbatures de ma sortie d'hier, sauf peut-être au niveau du bras et de l'épaule.

Prochaine sortie prévue : aujourd'hui, en fin d'après-midi, à moins que je ne la reporte à demain matin, dimanche.

à suivre...

à+Fab****

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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 15:15
Voici les courses autour desquelles j'ai axé ou je vais axer mon programme d'entraînement lors des prochains mois.
Il y aura sans doute d'autres compétitions qui viendront s'ajouter à cette liste de courses, courses auxquelles je suis déjà inscrit.

- 24 heures de Séné les 12 et 13 juillet 2008 : bilan positif --> 191,015km de faits en 24 heures.
 
- Transe Gaule 2008 du 11 au 30 août 2008;
- Marathon de Vannes le 19 octobre 2008;
- TransEurope 2009  du 19 avril au 21 juin 2009;


A ajouter :
- Marathon de La Rochelle nov 2008 (inscription à faire avant le 31/08).

à+Fab***
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31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 14:41

Mardi 22 mai.

Ce soir, après le travail, je suis retourné courir, une petite heure tranquille pendant laquelle je suis allé sur la piste voir les copains du club. J'ai tourné pendant 6km dont les deux derniers à plus de 12km/h, sans me forcer. Au total, 59' pour 10km. Hier, j'avais fait un petit tour de 43' pour 7,4km, sans douleurs ni gène sinon au début, plus par appréhension qu'autre chose. Dès le coin de la rue passé, je n'avais plus de séquelles de mon samedi "à rallonge". Et dire que samedi je n'avais pas de jus ! Et là, je suis prêt à recommencer !

Faut pas rêver quand même ! Je vais profiter des deux semaines et demi qui restent pour travailler l'allure de mon futur 100km : du 10km/h avec quelques incursions à des allures de 10,5 à 12 km/h et quelques descentes à 9,5 voire 9km/h.

Demain, je réattaque le moyennement long : 1h15' environ. J'espère que la météo me sera favorable.

Mercredi 23 mai.

Ce soir, le grand soir pour les Reds j'espère: la finale contre le Milan AC doit donner le même verdict qu'il y a deux ans. En tout cas, pourvu que le spectacle soit aussi beau et le déroulement aussi haletant.

Je suis allé faire les 15 premiers km de mon 100km "virtuel" en fin d'après-midi. Je suis parti aussi cool que samedi et j'ai enfilé les bornes sans problèmes particuliers. J'avais pris le MP3 pour me "décentrer" du rythme à suivre. Au total, j'ai couru 1h24' pour 14,6km, et les pulsations cardiaques ont été de 121 en moyenne pour un maxi de 138, en côte. Je me suis même mis à marcher plusieurs fois pour éviter que cette FC ne monte de trop dans ces petites grimpettes.

Aurais-je été capable de continuer comme ça pendant 85 autres km ? Non, bien sûr, mais dans 18 jours, il faudra que j'en sois capable, pas aussi vite, mais pas trop lentement non plus. Mais ce soir, j'avais de bonnes sensations, tout comme hier et avant-hier lors de mes deux petites sorties en endurance.

Demain, 1h15 à 1h30 toujours cool, avec peut-être quelques accélérations pour atteindre les 12/12,5km/h, et essayer quelques 30/30 à vitesse < VMA.

à+fab** qui va aller dîner afin de pouvoir regarder le match tranquille.

You'll never walk alone...

When you walk through a storm
Hold your head up high
And don't be afraid of the dark.
At the end of the storm
There's a golden sky,
And the sweet silver song of a lark.
Walk on through the wind,
Walk on through the rain,
Though your dreams be tossed and blow...
Walk on, walk on, with hope in your heart,
And you'll never walk alone...
You'll never walk alone.


traduction française

Quand tu marches au coeur de la tempête
Redresse la tête bien haut
Et ne sois pas effrayé par l'obscurité.
Lorsque la tempête se calme
Elle laisse place à un ciel d'or,
Et au doux chant d'argent de l'alouette.
Marche dans le vent,
Marche sous la pluie,
Bien que tes rêves soient balayés et soufflés...
Marche, marche, l'espoir au coeur,
Et tu ne marcheras jamais seul...
Tu ne marcheras jamais seul.

 (merci Abebe, pour les paroles)

Dimanche 27 mai.

Joli mois de mai, où es-tu ?

Il pleut ce matin, à verse; une perturbation est arrivée, passe au-dessus de la région puis va laisser la place à quelques éclaircies avant de se faire remplacer par une nouvelle dépression.

Nous avions prévu de faire une grande sortie à vélo le long du Canal de Nantes à Brest, je crois que pour l'instant c'est compromis. Peut-être en fin de matinée, pendant l'accalmie, aurons-nous l'occasion de sortir les bicyclettes pour arpenter les chemins rendus boueux par tant de pluies.

Déjà 8 jours que Chavagnes est passé, digéré, certes pas totalement oublié, mais rangé au rayon des souvenirs d'ultra. Dans deux semaines, à cette heure, je serai de nouveau sur les longues routes d'un 100km : celui de Saint-Augustin des Bois, près d'Angers, Les 100km du Loire-Béconnais.

Je l'ai déjà couru en 2004 et en 2006. En 2004, c'étaient les Championnats de France et je me souviens avoir eu du mal à terminer sous les 10 heures : 9h54'54". Ce fut juste, mais réussi. Le parcours était vallonné et cette course venait quelques 4 semaines après une contre-performance à Chavagnes (10h12'21").

L'an passé, les circonstances ont fait que je ne m'y étais pas bien préparé. Ainsi, mes 12h43'55", avec néanmoins une 25ème place ex-aequo avec deux autres compagnons d'infortune (ma meilleure place sur un 100km !  ), ne furent pas pris comme une défaillance, mais juste comme un cent bornes que l'on fait sans véritablement s'être préparé.

Cette année, je suis préparé, peut-être mal préparé, mais je n'ai de blessures ni physique ni morale. Alors, trois semaines après mon jour "sans" à Chavagnes, qui sait si je n'aurai pas l'occasion de me faire plaisir et d'améliorer mon chrono 2007.

L'entraînement vite repris après Chavagnes (50 heures après, soit 1/2 heures de repos par km couru), m'a procuré de bonnes sensations : j'ai réduit ma vitesse de footing pour m'habituer au futur rythme que je souhaiterais tenir (9,5 à 10 km/h jusqu'au 75ème km) et espérer qu'à ce stade de la course il me reste autant de réserves qui me permettraient de finir un peu plus vite ou au moins sans baisser de tropla cadence.

Le parcours ne sera pas facile, avec beaucoup de chemins ce qui en cas de soleil s'avère très agréable mais qui pourrait devenir problématique en cas de temps pluvieux, comme celui d'aujourd'hui. Les côtes y sont nombreuses, jamais très longues, mais leur répétition finit par user l'organisme, surtout en deuxième partie de compétition.

Autre facteur important : le nombre de concurrents qui sera sans doute assez peu important surtout si on le compare avec celui des France du week-end dernier. Mais ce n'est pas pour me déplaire car j'ai plus de ressources morales quand je suis seul que lorsque je suis entouré. Seul, il faut se débrouiller et on peut "s'engueuler" tout seul, ça ne gène personne. Les ravitaillements sont d'autant plus appréciés qu'on y voit du monde, très chaleureux à chaque fois, prêt à nous remonter le moral, aux petits soins... L'an passé j'y avais passé de bons moments de réconfort physique (massages entre autres).

J'y retrouverai sans doute de nombreux "collectionneurs" de 100km, à commencer par Henri Girault, l'homme qui a couru son 551ème 100km à Chavagnes (Cinq cent cinquante et unième, vous avez bien lu), sa femme sera peut-être aussi de la partie. Stéphane Mathieu pourrait aussi être là, lui qui a couru les 100km de Steenwerk le jeudi 17 mai et qui a couru Chavagnes le 19 mai (9h28'30" pour le second, moins de 9h pour le premier je crois). Et nombreux autres centbornards moins connus mais que j'ai le plaisir de rencontrer sur ces ultras.

Voilà, le temps d'écrire tout ça et la météo ne s'est pas calmée. On va réunir le "conseil de famille" pour décider de l'orientation de notre journée : rando vélo poncho ou ???

Mardi 29 mai

Ce soir, après le travail, je suis allé faire mon footing aux alentours de l'aéroport, là où il y a un peu de routes vallonnées certes pas des grosses côtes, mais une succession de 4 montées dont certaines face au vent. J'ai couru un peu plus d'1h20' pour 14km. Ma FC est restée basse, même en côte où elle a atteint 137. Le reste du temps, elle s'est cantonnée entre 115 et 121. Pour une vitesse moyenne de 10,4km/h, j'ai été tranquille. Le MP3 m'a permis de me décentrer du rythme et de courir au ressenti ce qui m'évite de toujours avoir à consulter le chrono et le cardio.

Les quelques séances qui restent avant de réduire l'entraînement sont placées demain, jeudi, samedi et dimanche. Deux séances seront courues avec changements d'allures, mais en restant à des vitesses ne dépassant pas les 12,5 ou 13km/h.

J'ai commencé à dévorer le livre que Damien m'a prêté "La grande course de Flanagan" : c'est ... fantastique. Je n'aurais jamais pensé qu'il existait des coureurs professionnels en Angleterre au XIXème siècle et que des courses étaient parfois organisées entre deux individus et faisaient l'objet de paris. Le livre raconte une course qui se passe aux Etats-Unis en 1931, ça aussi c'est extraordinaire, et je comprends mieux ce qui a été à l'origine de la création de la Transe Gaule par Jean-Benoît Jaouen et Christophe Rochotte. Que de "ressemblances" ! J'ai parfois l'impression d'être avec les héros de cette épopée. C'est un livre que tout coureur à pied, adepte de longues distances de surcroît, doit lire.

Merci Damien de me l'avoir prêté. J'espère que ton périple sud-Américain se passe bien.

 

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17 mai 2007 4 17 /05 /mai /2007 12:52

Aujourd'hui, jeudi 17 mai, j'ai commencé à faire mon sac pour Chavagnes. C'est comme pour un examen oral ou écrit, il faut rassembler ses idées, les classer et ensuite organiser son discours. Ici, il faut faire le listing, chercher les éléments de cette liste et enfin leur trouver une place dans la valise. Le plus dur ...et c'est là l'angoisse de la page blanche (ici, de la valise vide) ...

Par quoi commencer ? D'abord, sortir la valise à roulettes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite y placer la ou les paires de running nécessaires :

Vous aurez reconnu les Mizuno Alchemy 6 (en haut à gauche), les Mizuno Nirvana 2 (en bas à gauche) et les New Balance 1050 dans lesquelles sont placées les semelles orthopédiques. (Là, en tout, il y a pour plus de 500€ de matos).

Après, compléter par les tenues. J'en prends plusieurs pour avoir de quoi me changer en cas de brusque changement de temps.

2 shorts, 2 maillots à manches courtes assortis aux shorts, mon débardeur du club (ASB Rezé), ma casquette NB, mes trois paires de chaussettes presque neuves, mon coupe vent fluo "spécial obscurité" s'il pleut et que la nuit se prolonge plus longtemps, deux bandeaux qui serviront à maintenir mes bouteilles autour de mes mains, un mouchoir qui sert d'épongeage...

Puis, ne pas oublier l'intendance :

ceinture porte bidon, ceinture porte fioles, gels et barres de céréales, quelques sacs plastiques pour mettre les vêtements mouillés après la course...  

 

 

 

 

 

En dernier, le plus volumineux, le couchage ainsi que la pharmacie :

On peut admirer le matelas auto-gonflable (largeur 50cm), le sac de couchage, l'oreiller gonflable (sous le duvet), le sac vert  "prêt à l'emploi" où se trouvent les affaires pour prendre la douche et me changer une fois la course terminée, et tout à droite, la boîte à pharmacie avec les crèmes, les pansements, les épingles de nourrice, le gant jetable pour passer les pommades, un petit savon et un gant de toilette, du papier hygiénique, des sachets et des comprimés de Sporténine ... Il y a tout plein de choses là-dedans, un vrai coffre au trésor ...

Une fois tout rentré dans la valise, il n'y a plus qu'à la fermer et le tour est joué.

Au fait, j'ai oublié quelque chose ! Mais quoi ????? Ah ! Damned ! Il faut que je ressorte tout ce que je viens de mettre dans la valise et que je repointe chaque chose une à une sur le listing ...

Souhaitez-moi "bon courage !"

à+Fab**

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15 mai 2007 2 15 /05 /mai /2007 21:58

Le joli mois de mai est à moitié commencé, je regroupe mes impressions depuis le jour du muguet dans cette petite chronique : 

Mardi 1er mai,  jour du muguet...

Je reviens de ma séance sur piste pendant laquelle j'ai eu du beau temps. J'appelle "beau" le temps sec et légèrement venteux, parfois ensoleillé, que j'ai eu pour faire mes 8 fois 1000m à 80/85%VMA, voire presque 90% pour le dernier.

Déjà, hier soir, j'ai eu du temps sec, j'étais parti juste après l'orage, et ce matin, je suis rentré de ma séance, la pluie commençait à tomber.

Ma séance de "rythme" a débuté par un léger footing d'à peine plus de 15' à 10,5km/h de moyenne avec 3 fois 100m en 27", 26" et 25". Puis j'ai fait mon premier 1000m en 4'23" au lieu de 4'35", mais j'étais bien et je ne suis pas monté en FC à plus de 149. Les suivants ont été courus en 4'19"/4'13" et 4'10" (FC 153/161/167), toujours entrecoupés d'une récup de 1'30" (soit 200m) au trot. Après une récup plus longue de 400m, je suis reparti pour une deuxième série de 4x1000m courus en 4'12"/4'11"/4'09" et 4'03" pour le dernier (FC 166/166/168/169). Encore un gros quart d'heure de récup au trot pour rentrer, et ma séance terminée, j'étais bien content d'avoir déjoué les caprices de la météo, car à cette heure, il pleut. Au total, la séance a duré 1h23' pour 15,8km.

Ce sont les vendeurs de muguet qui ne vont pas être très contents, déjà qu'il était en avance de 15 jours en raison du beau temps, voilà que le jour où il faut le vendre la météo n'est pas complice !

Je ne suis pas du tout "traditions", si bien que ça m'étonnerait que j'aille en acheter quand j'irai prendre du pain sur les coups de midi. On verra, il se peut que les jeunes vendeurs soient des enfants que je connaisse alors je ferai peut-être un petit geste, pour eux... Faut bien qu'ils gagnent un peu d'argent de poche et les occasions pour ce faire ne sont pas nombreuses.

Mercredi 2 mai : quand un footing croise l'actualité.

Cet après-midi, j'avais prévu ma sortie moyenne d'1h30' à vitesse spécifique 100km. Je l'ai faite, même un peu rallongée pour une durée de 1h36' et 17,2km, moyenne 10,7km/h, FC moyenne 124, avec un pic de 151 et seulement 3' passées au-dessus de 140, quand je me suis retrouvé sur le port de Trentemoult face au vent à dribbler les autos qui bouchonnaient. Beaucoup de détails chiffrés, mais pourquoi ce titre ?

Mon tour ne devait pas emprunter ce chemin, mais quand au bout de 3km je me suis retrouvé nez à nez avec ... un bon millier de fans, j'ai eu peur et j'ai pris un chemin de traverse. "On n'arrêtera pas Fabrice ! " scandaient-ils et j'ai préféré jouer les "filles de l'air". Non, je déforme un peu, les slogans devaient plutôt être "On n'arrêtera pas Airbus !" et j'avais mal compris puisque je courais avec mon MP3 ! Et oui, l'aéroport et les usines Airbus sont tout proches de chez moi, et je passe très souvent dans ce "quartier", mais aujourd'hui ... pas possible, non pas qu'ils m'auraient empêché de continuer mon footing, mais il aurait fallu que je me fraye un chemin à travers toutes cette masse de personnes qui manifestaient contre la prime d'intéressement ridicule d'à peine 3€ qu'on leur consent tandis qu'une certaine personne est partie avec un "parachute doré" de 8 millions d'€. A Saint-Nazaire, à Toulouse, sur les autres sites Airbus, cela a dû être identique.

Voilà comment sans le vouloir, j'ai été confronté à la réalité du terrain, à la colère de milliers de gens à quelques jours des élections.

Mon club, l'A.S.B.Rezé (les Ailes Sportives Bouguenais-Rezé) appartient à la section omnisports et "fait donc partie" de l'Aérospatiale en quelque sorte. D'ailleurs, faisant partie du bureau, j'avais assisté à la réunion omnisports du début d'année où étaient faits les bilans de l'année passée, les prévisions pour cette année, les remises des médailles aux clubs et sportifs méritants.

Ah, j'oubliais : 3ème jour de chance car j'ai encore eu du beau temps alors que le ciel à cette heure commence à noicir. Il va y avoir de l'orage...

Jeudi 3 mai.

Ce soir, j'ai fait ma séance de 3x3000m. Au départ elle était prévue à 4'45"/km donc les 3000m en 14'15", mais je suis allé un peu plus vite que prévu. J'avais été "prudent" lors de la construction de mon plan au niveau des allures qui étaient basées sur une VMA de 16.

Après 3km d'échauffement dont 4x100m en 28" à 25", je me suis lancé pour mon 1er 3000m : 4'36" au passage du premier km, 9'10" aux 2000m et 13'42" pour cette série. La FC n'est pas montée trop haut, moyenne du dernier km 144bpm et maxi atteint 155 face au vent.

Après 200m au trot avec prise de boisson, soit 1'30", je suis reparti et vite fait j'ai vu que je tournais un peu plus vite : 4'30" au km, puis 9'00" aux 2km et enfin 13'27" au final. Fc moy du dernier km149, maxi atteint 162. C'est tout bon.

3ème série, après 200m de trot comme précédemment, et passage au km en 4'24", aux 2000m en 8'47" et à l'arrivée, 13'09". Fc moy du dernier km 157 et maxi atteint 168.

Maintenant, retour tranquille à la maison après 6 tours de piste cool avec les gars du club puis 2km de route.

Au total, ma petite séance a duré 1h22' pour 16km. Le bilan est positif, car je croyais que j'allais avoir du mal à tenir les 4'45" et en fait j'ai facilement tenu les 4'35" et même les 4'25"/km.

La météo a encore été avec moi, seul le vent a joué un rôle de "déstabilisateur" de Fc, quand je le prenais de face ou quand je l'avais favorablement : la différence est notable entre les parties contre le vent (FC 153 à 168) et celles avec le vent (FC 136/153), mais mon rythme de course a été régulier, je me suis fait le plaisir de constater que j'avais diminué les temps de chaque km de manière régulière.

Maintenant, place à la récup, mise à part la sortie longue de dimanche, le reste sera plus cool.

Dimanche 6 mai.

De retour de ma promenade pédestre dominicale, qui m'a fait découvrir un véritable parcours de trail, du côté de Bouguenais et de La Montagne la bien-nommée, je vais essayer de réparer les 2 jours de mutisme qui ont précédé. Ce n'est pas parce que je n'avais rien à dire que je n'ai rien écrit, c'est plutôt par manque de temps. Boulot, famille, entraînement, enregistrement des séances sur PC, analyse de ces séances... ça en a fait des motifs pour ne pas mettre un petit billet d'humeur sur mon blog.

Commençons par vendredi 4 mai : j'étais en déplacement ce qui m'a fait rentrer un peu tard pour faire une grosse séance, je me suis contenté de 53' pour 9,6km, sur mon petit parcours préféré du soir après le travail. C'est un petit chemin le long d'un petit ruisseau, le tout bien abrité du vent et du soleil.

Le lendemain, samedi 5 mai, je suis retourné travailler là où j'étais vendredi et à l'heure de la sortie, vers midi, un incendie a provoqué un bouchon dans la petite ville où je me trouvais, si bien qu'il a fallu que je fasse un gros détour ... et je me suis un peu rallongé en me trompant d'itinéraire. J'avais prévu une journée de repos, heureusement, car le reste de la journée fut bien occupé : courses, basket, ciné, restau. Plus le temps d'aller sur le PC si ce n'est de consulter les messages sur le forum.

Ce matin, dimanche, je me suis réveillé aux aurores, sans le faire exprès, ainsi j'ai pu faire ma séance dès 8h30. J'ai couru presque 2 heures (1h57')pour une distance de 22,2 km environ, avec 3 fois 3 km de 12,4 à 13,4 km/h. Cela n'a pas été facile car c'était ma troisième séance de fractionné long de la semaine. J'ai eu beaucoup de mal à trouver le rythme, me touvant sans cesse au-dessus de la vitesse prévue (12 à 12,5 km/h). Les 45' dernières minutes se firent en véritables conditions de préfatigue comme sur 100km (à 10,7km/h) et c'est là que je vois que ce n'est pas gagné pour dans 13 jours à ce rythme. Mais d'ici-là, je vais réduire mon entraînement et "faire du jus".

La promenade de cet après-midi, après s'être débarrassé du vote en fin de matinée (et 20 minutes d'attente au bureau), s'est donc bien passée et m'a fait connaître un nouveau parcours d'entraînement, même si je ne raffole pas du trail. Du coup, si un jour je dois faire une sortie de 2 heures, voire même de 4 heures et plus pour préparer un super trail, je connais des coins qui valent le coup. Montées, descentes, parties rocailleuses, parties boueuses, zones boisées, petits chemins, traversée de petits "villages" pittoresques... et même de la route pour les fanas du bitume. Ce parcours peut aussi être effectué à VTT, d'ailleurs, pour beaucoup, il s'agit de sentiers et d'itinéraires empruntés par les cyclistes. Mais les randonneurs et autres coureurs à pied peuvent aussi les utiliser.

Demain, repos ou 1h cool, mardi 1h cool ou repos, au choix. La semaine va être consacrée au semi repos afin d'arriver frais à Chavagnes.

Mercredi 9 mai.(Mis à jour le vendredi 11 mai)

(le 9 mai) Je vais bientôt aller faire ma sortie moyenne d'1h30 avec un autre Transe Gaulois (Thierry Viaux) avec qui on s'est donné rendez-vous. Lui aussi vient à Chavagnes après avoir fait les championnats de France de 24 heures.

Cette séance devrait se composer de 30' d'endurance à 10,5/11km/h puis de 40' à 12km/h environ pour se terminer à 10,5/11 pendant les dernières 20'. Entre la théorie et la réalité, il se peut que la séance soit un peu différente. Mot d'ordre : prudence !

(Note du 11 mai) En effet, la séance fut un peu plus "rapide" qu'envisagée, mais au bout du compte cela ne fut pas déplaisant d'avoir à s'accrocher derrière Thierry V*. 1h30' pour 17,5km, moyenne 11,7km/h, ça va je n'ai quand même pas trop tiré sur l'organisme.

Lundi dernier (7 mai), je suis allé faire un petit tour de récup d'à peine 10 km pour 54' environ, hier mardi, je me suis reposé (juste une grosse promenade à la campagne d'1h en marchant).

Demain jeudi 10 mai, autre sortie à VS "entre marathon et 100km" mais sur piste pour quelques réglages d'allure et de FC.

(Note du 11 mai) La séance de jeudi, sur piste s'est bien déroulée. Elle consistait en de nombreux réglages d'allures sur 2 x 4000m courus en accélération progressive (-10" tous les km) soit de 5'/km à 4'30"/km. Au total, malgré le vent fort, j'ai à peu près été régulier : 4'57" + 4'44" + 4'38" + 4'36" = 18'55" pour les premiers 4000m, FC 130 à 146. La seconde série fut courue plus vite (un peu) : 4'53" + 4'43" + 4'32" + 4'21" = 18'29", FC 133 à 154 (avec une pointe (?) à 160 face à une bourrasque de vent un peu plus forte.

Vendredi 11 mai, repos donc, après ces deux séances de rythme. En plus, c'est l'anniversaire de mon fils, Lorris, et j'ai rendez-vous avec le principal du collège où est ma fille pour discuter de son orientation ... ce n'est pas gagné ! Samedi, j'irai peut-être trottiner 45' si j'en ai le temps. Sinon, dimanche une sortie d'1h est programmée.

C'est vraiment un programme de récupération pour "faire du jus". 

Samedi 12 mai.

J'ai fait ma petite sortie en endurance en fin d'après-midi, 52' pour 9,6km, à 11,07km/h de moyenne, ce qui serait une bonne allure pour Chavagnes, mais la moyenne de 130 bpm serait trop élevée. En tout cas, de bonnes sensations, pas de douleurs, une bonne hydratation, la tenue bien réglée, seule persiste l'interrogation du matériel que je prendrai avec moi sur la course : ceinture porte bidons, ceintures porte fioles, rien sinon deux bouteilles attachées à mes mains comme sur marathon ? Je choisirai quand je verrai la météo et la tenue que j'enfilerai. De toute manière, j'aurai un sac que je retrouverai à tous mes passages sur la ligne de départ. Je pourrai toujours déposer ou prendre quelque chose.

Dimanche 13 mai

Dehors il pleut, il y a du vent, ça ne donne pas envie d'aller courir. J'y suis allé ce matin, avec du "beau" temps, c'est à dire pas trop de vent et à peine un peu de pluie sur les 10 dernières minutes. Ma séance a duré 1h06' et a consisté en un court footing de mise en jambes à 10,4km/h (13') puis en une portion plus rapide de 40' à 11,7km/h et enfin à un retour tranquille de 13' à 10,7km/h. Au total, j'ai couru 12,5km et ma FC moyenne fut de 139 (un peu haute je trouve, mais c'était le matin) et un maxi atteint de 163. Je ne suis resté que 30" au-dessus de 158 et 8' au-dessus de 148.

Cet après-midi, la promenade à pied d'1h30' a commencé sous un ciel chargé mais le temps était sec puis ... l'orage est arrivé et la dernière heure fut humide. Nous avons emprunté le parcours de la course nature organisée le matin même par l'AL Bouguenais. C'est une course très sympa que j'ai faite une fois et qui passe par plusieurs des chemins que je fréquente en promenade : les paysages y sont très variés, nous faisant passer des marais à des chemins bordés d'arbres en fleurs, par des ponts sur des petits cours d'eau se jetant dans la Loire, par des petits ports de pêche sur la Loire avec arsenaux, pêcheries, péniches "échouées", par des sites où faune et flore sont préservées car protégées, par des dunes, une carrière, une falaise, des chemins vallonnés ... Je sens que je fais saliver les adeptes du trail.

Si un jour vous venez dans la région, je me ferai un plaisir de vous emmener courir ou vous ballader ici.

J'essaierai de prendre mon appareil photo et de joindre les paysages à mon commentaire, la prochaine fois que je passerai par là.

Mardi 15 mai.

Aujourd'hui, mon avant dernière sortie avant Chavagnes s'est déroulée sous la pluie, parfois fine et parfois battante. J'ai couru une heure principalement sur mon petit chemin bordé d'arbres qui m'ont un peu abrité et j'ai parcouru 10,5km. Cette allure, inférieure à celles de ces derniers temps, n'était pas si facile à tenir sans faire monter le cardio : moyenne de 135 bpm avec un maxi de 152. J'ai marché à plusieurs reprises pour modérer son tempo.

Un peu de fatigue, tant physique que psychologique, on arrive en fin de préparation, en fin d'année scolaire (ou pas loin), les gens sont tendus, la météo exécrable, donc il faut bien se reposer pour être frais et dispo aux alentours de 5 heures du matin samedi prochain : J-4 donc aujourd'hui.

Ce jour d'aujourd'hui se situe aussi à pile poil 3 mois du départ de la Transe Gaule. Mine de rien je jette un coup d'oeil au parcours tous les jours : j'ai une carte de France en guise de poster juste sur le mur au-dessus de mon bureau, et j'y ai positionné des épingles de couleur à chaque étape. Que ce long ruban paraît impressionnant comme ça ! Manque plus que le relief, même si le poster fait quelques bosses.

Une fois Chavagne passé, je vais me projeter sur cet objectif majeur de ma saison. L'entraînement s'orientera peu à peu vers le long-lent, tout en conservant des plages de travail de seuil et d'entretien de la VMA. Mais le camel bag sera de nouveau de sortie.

Trois mois, c'est long et c'est court à la fois, mais il y a tant de choses à vivre d'ici-là qu'il faut prendre les journées une par une, comme elles viennent.

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