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  • : Découvrez ce blog d'un coureur à pied qui a commencé par des marathons puis qui est passé aux courses d'ultra longues distances : 100km, 24 heures, Transe Gaule, TransEurope... Plan d'entraînement, récits de courses, partage d'expérience, c'est l'histoire d'une passion.
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Transe Gaule

29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 22:35

CR Intégrale de Gégé 2014

(Petit rappel pour les non initiés : la Gérard Denis, dans sa version intégrale, consiste à rallier Roscoff à Mousterlin et à en revenir par le même itinéraire. Distance totale : 243,2km à faire en moins de 42h)

C’était mon 10ème départ au pied du phare de Roscoff après ceux de mes 8 Transe Gaule et de ma première « Gérard Denis » de 2009, et cette fois-ci, je n’avais aucune appréhension, aucun stress, sans doute ne me rendais-je pas compte de l’ampleur de la tâche qui m’incombait. 243,2km pour aller toucher l’Atlantique au niveau de la Pointe de Mousterlin et en revenir pour toucher le pied du phare.

Le fait qu’il fasse nuit à 6h y a sans doute fortement contribué, les départs en nocturne ont ceci de particulier qu’ils atténuent les reliefs.

Nous étions 24 sur la ligne de départ en individuel et 1 en relai. Avec les bénévoles présents et quelques accompagnateurs, nous formions un bon groupe bien supérieur en nombre à celui des pêcheurs prêts à lever l’ancre par cette marée haute.

La tenue de rigueur dès le départ était légère car la température était douce, mais il fallait néanmoins porter le gilet de sécurité, avoir un éclairage pour ne pas se retrouver dans le noir dès la sortie de Roscoff et j’avais ajouté une lampe rouge clignotante dans le dos sur ma ceinture de sac banane.

A 6h le départ fut donné et nous sommes partis groupés, personne ne souhaitant prendre les devants si bien que je m’y retrouvais pendant quelques hectomètres avec quelques habitués. Par la suite, chacun trouva son rythme de croisière et je n’eus plus qu’à suivre le mouvement. La partie menant de Roscoff à St Pol, qui constitue le prologue non chronométré de la Transe Gaule, est très vallonnée avec quelques raidillons contraignant à marcher si l’on ne voulait pas trop taper dans ses réserves. Jean Benoît en profitait pour nous ouvrir la route en continuant de flécher l’itinéraire pas facile à trouver avec la frontale : de jour les flèches fluo se voient facilement et de loin, de nuit non, on est obligé de pointer la lampe vers elles. St Pol de Léon et ses éclairages urbains permit de faire un premier point : ça allait, ma tenue était bien adaptée ; pas de sac à dos pour le moment, on verrait ça plus tard si besoin, mais comme mon frère m’accompagnait tout le long de la course en voiture, je savais que je pouvais ne transporter qu’une seule bouteille à la main jusqu’au prochain lieu de rendez-vous. D’ailleurs, à la sortie de Saint-Pol il m’en redonna une et je lui demandais une banane … qu’il ne trouva pas.

Il faut dire qu’on était partis vendredi soir de Nantes à 17h un peu « à l’arrache » sans avoir eu le temps de disposer dans la voiture les différents éléments constituant mon ravitaillement – et beaucoup de ceux qui me connaissent savent ce que j’entends par ravitaillement – afin de les retrouver facilement et comme nous étions arrivés à Roscoff vers 21h nous n’avions pas eu le temps de mettre de l’ordre dans le chargement. Je comptais le faire plus tard mais le vendredi soir je n’avais qu’une hâte, c’était de me coucher non sans avoir salué tous les coureurs présents ainsi que les bénévoles et accompagnateurs qui dînaient tous dans le gymnase. J’avais passé une bonne nuit et le matin au réveil à 4h30 le temps passé pour manger, se mettre en tenue, ranger le barda … si bien que là non plus nous n’avons pas trouvé le temps de bien mettre chaque chose à sa place dans la voiture afin de la retrouver du premier coup en cas de nécessité. Donc l’épisode des bananes allait se reproduire avec d’autres denrées ou matériels. Mais au bout du compte ça ne m’a pas trop désorganisé.

Retour à la course ; on vient de quitter St Pol, direction Penzé via Kerlaudy où je franchis la barre symbolique des 120000km depuis que je cours de manière organisée, c'est-à-dire depuis que je tiens les comptes de ce que je fais à l’entraînement et en compétition. Ça a commencé en 1989 … 3 tours de Terre ! J’entamais le 4ème !

Jusqu’à Penzé, j’étais en territoire connu (Penzé, km 16,5 en 1h45’) et j’étais sur une bonne base en ce qui concerne la vitesse moyenne. Après, pour me fixer des objectifs intermédiaires et m’organiser pour me faire ravitailler, j’avais prévu à chaque village que mon frère me redonne une nouvelle bouteille et tous les 15km environ qu’il me fournisse de quoi manger, s’il le trouvait dans le gros bazar… La recherche des bananes perdues s’est poursuivie pendant quelques ravitaillements mais on les a bien retrouvées au final, idem pour les mini-cocas.

Le jour s’était levé, on allait avoir un superbe week-end pour courir, il ne faisait pas encore chaud, c’était agréable et … reposant mentalement. Ce qui le fut un peu moins, c’était la succession des bosses, mais de traverser la Bretagne, le Finistère en particulier, on le sait, ce n’est pas de la plaine.

Au lac du Drennec, déjà un marathon de couru (en 4h40’) et je pensais alors « plus que 200km à faire … une paille ! »

Mais la paille ressemblait plutôt à une poutre car la montée sur Saint-Rivoal … ça fait mal ! (poète en plus) Les descentes qui suivaient étaient aussi fortes et ne permettaient pas de se relâcher.

Bon, Brasparts n’allait pas tarder à pointer son nez, je ferai là un premier point.

J’avais prévu de découper ma course en 4 étapes :

Roscoff – Brasparts (57,2km), Brasparts – Pointe de Mousterlin (63,9km), Pointe de Mousterlin – Brasparts (64,9km) et Brasparts – Roscoff (57,2km).

Là, je finissais la 1ère : 6h18’ pour 57,2km. J’étais dans mes temps, un petit peu en avance sur l’option « prudence » mais encore à plus de 9 de moyenne.

8’30s d’arrêt pour me ravitailler en Bolino, gâteau de riz, boissons fraîches, et me mettre de la crème protectrice car ça commençait à brûler dans le cuissard. Idem pour les protections des tétons car les pansements s’étaient décollés et étaient partis.

A ce moment là de la course, je devais être entre la 12ème et la 15ème place et je repartis à peu près au même moment que Jean-Michel, Robert, Jean Claude et Nadine.

Le début de cette seconde phase menant à Mousterlin était vallonné : calme, silencieux, joli… mais vallonné.

Pleyben et l’envie de plus en plus pressante de boire un vrai coca frais ou un panaché ou encore un Monaco : j’envoyais mon frère en éclaireur et quand je passai devant un café du bourg de Pleyben, il m’attendait avec un coca. Le soleil tapait bien et la soif était là, mais je buvais régulièrement et fréquemment. De temps à autres, je buvais aussi des Yop ou de l’eau pétillante. Dans mes petites bouteilles, Laurent me mettait du sirop de citron ou de pamplemousse ou encore de fraise et il avait pour consigne de m’en donner une tous les 5km en alternant les parfums.

Chouette ! Les bananes avaient été retrouvées tout comme les mini coke ; ça allait apporter quelques variantes dans mon programme d’alimentation et d’hydratation. Dans un autre village, mon frère me prit un Monaco de 50cl que j’enfilais comme ça, comme si j’avais soif.

Les villages défilaient, Pont Coblant, Edern, Gouezec, avec encore du relief. Je gérais, j’étais sous les 9 de moyenne maintenant mais je me fixais toujours une arrivée à Mousterlin entre 20h et 21h, soit entre 14 et 15h de course. A cette heure-là, il devrait faire encore jour.

Je passais le km 100 en 11h48’, juste après la Chapelle de Kerdevot. La suite fut un peu laborieuse car les bosses étaient très raides, courtes mais très pentues. Il fallait atteindre Fouesnant pour se libérer l’esprit et retrouver des portions moins vallonnées.

Aux alentours du km 110, je croisais Alain David et Stéphane Ruel qui étaient déjà sur le chemin du retour (km 133 pour eux environ). Ces gars sont des champions, ils avaient fait les 24h de Villenave il y a peu (2 semaines) avec des scores de 246 et 236km, et là, ils remettaient ça comme si de rien n’était. Je m’attendais à un défilé de coureurs de tête à partir de ce moment.

Quelques gros engins agricoles m’ont souvent contraint de me mettre sur les bas-côtés, puis le parcours prit un chemin creux et sombre où je me dis qu’au retour ça allait être folklorique et que la frontale serait obligatoire.

Fouesnant, vers le km 113 ou 114 (pas de panneau d’entrée) avec la piste cyclable très pentue pour rejoindre le centre-ville, me donna l’occasion de croiser Christian Efflam, en 3ème position. Il s’arrêta et nous nous souhaitâmes rapidement bonne continuation. La traversée de la ville fut longue et de nombreux jeunes attablés aux terrasses des cafés étaient à prendre l’apéritif. Peut-être seraient-ils encore là au retour. Je croisais encore 3 autres coureurs, Sylvain, Pascal et Hugues, repartis pour la remontée plein nord.

J’arrivais à Mousterlin, à l’Hôtel de la Pointe (km 121,1) en 14h28’. J’étais dans les temps et soulagé d’avoir réussi mon premier challenge.

Je me suis changé, j’ai enfilé une tenue de nuit avec la frontale, je ne me suis pas trop couvert car la température n’était pas si basse que ça, il faisait encore bon. J’ai remis de la crème là où ça faisait mal, là où ça piquait ou brûlait, j’ai remis de nouveaux pansements, enfilé de nouvelles chaussures. J’ai aussi surtout pensé à bien m’alimenter (Bolino, gâteaux de riz ou de semoule…) et à bien boire.

Après cet arrêt de 26’, je suis reparti, donc après 14h54’ de course …

(suite de la première partie).

Je suis reparti, donc après 14h54’ de course en compagnie de Jean Claude Poret avec qui je courus jusqu’à la sortie de Fouesnant. Je devais être à ce moment-là dans les 10 premiers. Je n’avais croisé que 6 coureurs parmi ceux de tête avant le demi-tour et avec moi à Mousterlin il y avait Yann, Nadine et Jean Claude. Un magnifique coucher de croissant de Lune sur l’Atlantique marqua une dernière fois notre passage côté océan, bientôt nous retrouverons les terres et viserons la Manche.

Nous avons croisé plusieurs autres coureurs lors des premiers km de notre remontée vers Roscoff. On ne se reconnaissait pas tout de suite car il faisait nuit noire et face à face avec les frontales, on était ébloui, alors on s’annonçait : « C’est qui ? » « C’est Fab ! » « Moi, c’est untel ! » « Alors bonne route ! » « A toi aussi ! ».

Peu après Fouesnant, je fis un arrêt pour me ravitailler avant la partie « technique » style labyrinthe mixte route et chemin avec ou sans engins agricoles, alors je m’hydratais bien, emportais de quoi tenir plusieurs km. Jean Claude continua et je me retrouvais seul. J’espérais surtout ne pas me tromper de route car après, c’est difficile de nuit de revenir sur ses pas et de reprendre le véritable itinéraire.

Celui-ci n’était pas facile à suivre : à l’aller il faisait jour, on voyait les flèches et les coups de bombe fluo en guise de marquage au sol ; là, rien de facile à trouver et je devais faire appel à ma mémoire et de reconnaître des endroits traversés dans le sens nord-sud. Donc je redoublais de prudence.

Petit à petit, je commençais à ressentir les premiers symptômes de l’envie de dormir et je dus lutter et la repousser à plusieurs reprises. Pour cela, mon frère procédait par sauts de puce et m’attendait tous les 2 ou 3km maxi. Je commençais aussi à ressentir le frais puis le froid. J’étais encore en sueur des efforts effectués pour courir, alors je me couvris un peu plus.

Le ciel étoilé était magnifique surtout par cette nuit désertée par la Lune partie se coucher après Mousterlin. En pleine campagne, là où il n’y a plus d’éclairage urbain passée une certaine heure, ça fait ressortir des milliers d’astres qu’on n’a pas l’habitude de voir. Bien sûr, de courir en levant le nez, ça peut parfois faire faire des erreurs d’itinéraire ou faire mordre sur les bas-côtés. Sans parler du mal à la nuque. Alors je ne consultais la carte du ciel que de temps en temps, avec comme point de repère la Grande Ourse et l’étoile polaire qui m’indiquait la direction à suivre.

Je somnolais parfois aussi en courant ou en marchant reprenant mes esprits qu’une fois après avoir foulé quelques mètres d’herbe sur le bord de la route. Heureusement je ne suis jamais allé au fossé !

Dans les villages sombres et endormis, là où mon frère m’attendait pour me ravitailler je lui demandais si je pouvais dormir un peu, quinze minutes pas plus, avant de reprendre la course, mais il me remettait tout de suite sur la route. Il avait raison, c’était ce qu’il y avait de convenu : ne pas céder aux caprices même dans les moments les plus délicats. Merci de m’avoir botté les fesses, petit frère !

Quand même, à certains endroits, et sans doute parce que je l’avais bien mérité, je m’asseyais sur ma chaise pliante pour prendre le temps de manger et je me surprenais à me réveiller en sursaut le gâteau de riz à la main ou le Bolino ou la banane. Alors pour ne pas céder à la tentation de dormir plus longtemps, je me remettais tout de suite en piste.

Bon an mal an, je m’approchais de l’aube non sans avoir connu quelques doutes sur l’itinéraire à certains moments. Heureusement qu’à un moment où j’avais fait demi-tour, j’ai vu un marquage « GG km 90 » que j’avais déjà vu à l’aller, il m’a permis de refaire demi-tour pour continuer sur le bon chemin que je croyais mauvais (vous me suivez ?). D’autres se seront trompés à cet endroit et n’auront pas vu qu’il fallait tourner à droite un peu plus loin et donc auront fait quelques hm ou km en plus.

Le froid était bien là, et aussi quelques bancs de brume commençaient à me gêner : avec la frontale, à chaque fois que j’expirais, ça intensifiait les effets de ce brouillard et m’empêchait de voir plus loin que les 10 prochains mètres. Aux intersections aussi je devais faire attention et vérifier de plus près s’il n’y avait pas de flèche.

Je passais le km 151,6 à Landudal en 19h17’ puis le km 169,3 (Pont Coblant) en pile 23h, je franchis la barre des 24h au km 174. Pas mal quand même me disais-je.

Le jour s’est levé, j’ai poursuivi mon labeur (et bien oui, ça n’a pas été toujours facile contrairement à ce que ce CR pourrait laisser penser).

L’arrivée à Brasparts, lieu du dernier poste de pointage avant l’arrivée, au km 186 en 26h fut réconfortante. Plus que 57,2km, j’avais fini ma 3ème étape, normalement, ça devrait le faire me répétais-je.

Je me suis arrêté une vingtaine de minutes pour procéder à tout un tas de changements et à un ravitaillement en Bolino et autres solides.

Donc j’en repartis après 26h20’ de course et 186km. Je commençais à me projeter sur une arrivée vers 34/35 heures de course soit entre 16 et 17h. C’était envisageable, cet optimisme étant basé sur le fait que je croyais maîtriser cette fin d’itinéraire qui était passée assez « facilement » à l’aller. Bien sûr, j’avais oublié qu’il restait de grosses bosses à passer et que le soleil allait aussi commencer à chauffer tout comme la veille dans l’après-midi.

Le passage au Lac du Drennec au km 200 en 28h17’ me fit repenser à la veille à la même heure : « déjà un marathon, plus que 200 bornes ! ». Et bien là, c’était : « Déjà 200 bornes, plus qu’un marathon ! » Facile !?

Et bien non !

Je fus alors en proie à mes problèmes d’arythmie cardiaque qui m’avaient laissé tranquille depuis le départ de Roscoff, et auxquels je n’avais pas pensé.

Le premier passa vite, je trouvais un endroit pour m’accroupir puis m’allonger, ce qui était plus facile, et la tachycardie se dissipa en moins d’une minute. Le second épisode fut un peu plus long care en pleine campagne et en pleine ligne droite, pas moyen de trouver quelque endroit pour s’allonger et s’isoler. Je marchais donc jusqu’au village suivant où je demandais à mon frère de mettre le matelas à côté de la voiture afin que je m’y allonge. Une minute après, tout était redevenu « normal » et je pus reprendre ma course. Mais j’avais perdu la confiance qui me portait depuis Brasparts, moi qui comptais faire un final régulier, j’étais en plein doute. Je me suis accroché, le compte à rebours chronométrique était lancé, les villages pourtant assez proches les uns des autres me paraissaient interminables à atteindre : Guimiliau (5km en 46’), Kermat (4km en 36’), Guiclan (3,3km en 27’), Penzé (6,7km en 59’). Ça montre que je n’allais pas très vite en plus d’alterner très fréquemment course et marche.

Après Penzé, il y a eu du mieux, plus de soucis d’arythmie (la dernière étant survenue juste avant l’arrivée à Penzé où je me suis allongé 1’ pour qu’elle passe), par contre, je croyais que le parcours inverse à celui de la Transe Gaule et de l’aller allait me proposer des descentes. En réalité ça montait, le soleil et l’air tiède rendaient plus difficiles ma progression. J’avais pris le pulvérisateur d’eau depuis un moment pour me rafraîchir, en plus de ma petite bouteille de 50cl d’eau avec du sirop.

A 7km du but, je prévins Jean Benoît de mon arrivée imminente, il restait quand même presque une heure avant d’atteindre le phare de Roscoff. Que c’était long ! La partie entre St Pol et Roscoff très vallonnée et peu ombragée fut interminable et quand je passais au niveau du panneau d’entrée de Roscoff, je savais qu’il y avait encore 2 kilomètres à faire, soit un quart d’heure encore de course.

A 500m du but, le phare en vue, une ultime tachycardie vint gâcher ma fin de course. Là, je ne m’arrêtais pas, je filais en alternant marche et course et enfin je pouvais franchir la ligne d’arrivée.

Un siège, vite, une petite bière, l’envie de m’allonger pour passer le malaise… la tachycardie disparut et je pus enfin me livrer aux embrassades et remerciements.

J’étais content d’être allé au bout de cette aventure qui devient ma plus longue course en ligne sans étape et ma plus longue durée de course. J’avais mis moins de 36h qui était mon objectif N°1 et avec mes 34h11’, je me libérais presque 2 heures pour me doucher, me soigner (brûlures et une ampoule non éclatée sur un orteil), m’hydrater et préparer la voiture pour le retour vers Nantes.

Avec Laurent, nous sommes repartis peu avant 18h, moi au volant pour les 45 premières minutes puis mon frère prit le relais pour le reste de la route. Nous sommes arrivés chez moi à Rezé vers 21h30. Le temps de vider la voiture, de tout poser dans le salon sans mettre le bazar, puis de dîner, il était plus de 23h quand je me suis couché. Ouf ! Le week-end était fini, mais quel week-end !

(Merci à JB, aux bénévoles, aux coureurs qui m’ont encouragé et surtout à mon frère Laurent sans qui je n’aurais pas pu tenter et surtout venir à bout de cette belle aventure.)

à+Fab******€**

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