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PrÉSentation

  • : première étoile
  • : Découvrez ce blog d'un coureur à pied qui a commencé par des marathons puis qui est passé aux courses d'ultra longues distances : 100km, 24 heures, Transe Gaule, TransEurope... Plan d'entraînement, récits de courses, partage d'expérience, c'est l'histoire d'une passion.
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Transe Gaule

31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 14:41

Mardi 22 mai.

Ce soir, après le travail, je suis retourné courir, une petite heure tranquille pendant laquelle je suis allé sur la piste voir les copains du club. J'ai tourné pendant 6km dont les deux derniers à plus de 12km/h, sans me forcer. Au total, 59' pour 10km. Hier, j'avais fait un petit tour de 43' pour 7,4km, sans douleurs ni gène sinon au début, plus par appréhension qu'autre chose. Dès le coin de la rue passé, je n'avais plus de séquelles de mon samedi "à rallonge". Et dire que samedi je n'avais pas de jus ! Et là, je suis prêt à recommencer !

Faut pas rêver quand même ! Je vais profiter des deux semaines et demi qui restent pour travailler l'allure de mon futur 100km : du 10km/h avec quelques incursions à des allures de 10,5 à 12 km/h et quelques descentes à 9,5 voire 9km/h.

Demain, je réattaque le moyennement long : 1h15' environ. J'espère que la météo me sera favorable.

Mercredi 23 mai.

Ce soir, le grand soir pour les Reds j'espère: la finale contre le Milan AC doit donner le même verdict qu'il y a deux ans. En tout cas, pourvu que le spectacle soit aussi beau et le déroulement aussi haletant.

Je suis allé faire les 15 premiers km de mon 100km "virtuel" en fin d'après-midi. Je suis parti aussi cool que samedi et j'ai enfilé les bornes sans problèmes particuliers. J'avais pris le MP3 pour me "décentrer" du rythme à suivre. Au total, j'ai couru 1h24' pour 14,6km, et les pulsations cardiaques ont été de 121 en moyenne pour un maxi de 138, en côte. Je me suis même mis à marcher plusieurs fois pour éviter que cette FC ne monte de trop dans ces petites grimpettes.

Aurais-je été capable de continuer comme ça pendant 85 autres km ? Non, bien sûr, mais dans 18 jours, il faudra que j'en sois capable, pas aussi vite, mais pas trop lentement non plus. Mais ce soir, j'avais de bonnes sensations, tout comme hier et avant-hier lors de mes deux petites sorties en endurance.

Demain, 1h15 à 1h30 toujours cool, avec peut-être quelques accélérations pour atteindre les 12/12,5km/h, et essayer quelques 30/30 à vitesse < VMA.

à+fab** qui va aller dîner afin de pouvoir regarder le match tranquille.

You'll never walk alone...

When you walk through a storm
Hold your head up high
And don't be afraid of the dark.
At the end of the storm
There's a golden sky,
And the sweet silver song of a lark.
Walk on through the wind,
Walk on through the rain,
Though your dreams be tossed and blow...
Walk on, walk on, with hope in your heart,
And you'll never walk alone...
You'll never walk alone.


traduction française

Quand tu marches au coeur de la tempête
Redresse la tête bien haut
Et ne sois pas effrayé par l'obscurité.
Lorsque la tempête se calme
Elle laisse place à un ciel d'or,
Et au doux chant d'argent de l'alouette.
Marche dans le vent,
Marche sous la pluie,
Bien que tes rêves soient balayés et soufflés...
Marche, marche, l'espoir au coeur,
Et tu ne marcheras jamais seul...
Tu ne marcheras jamais seul.

 (merci Abebe, pour les paroles)

Dimanche 27 mai.

Joli mois de mai, où es-tu ?

Il pleut ce matin, à verse; une perturbation est arrivée, passe au-dessus de la région puis va laisser la place à quelques éclaircies avant de se faire remplacer par une nouvelle dépression.

Nous avions prévu de faire une grande sortie à vélo le long du Canal de Nantes à Brest, je crois que pour l'instant c'est compromis. Peut-être en fin de matinée, pendant l'accalmie, aurons-nous l'occasion de sortir les bicyclettes pour arpenter les chemins rendus boueux par tant de pluies.

Déjà 8 jours que Chavagnes est passé, digéré, certes pas totalement oublié, mais rangé au rayon des souvenirs d'ultra. Dans deux semaines, à cette heure, je serai de nouveau sur les longues routes d'un 100km : celui de Saint-Augustin des Bois, près d'Angers, Les 100km du Loire-Béconnais.

Je l'ai déjà couru en 2004 et en 2006. En 2004, c'étaient les Championnats de France et je me souviens avoir eu du mal à terminer sous les 10 heures : 9h54'54". Ce fut juste, mais réussi. Le parcours était vallonné et cette course venait quelques 4 semaines après une contre-performance à Chavagnes (10h12'21").

L'an passé, les circonstances ont fait que je ne m'y étais pas bien préparé. Ainsi, mes 12h43'55", avec néanmoins une 25ème place ex-aequo avec deux autres compagnons d'infortune (ma meilleure place sur un 100km !  ), ne furent pas pris comme une défaillance, mais juste comme un cent bornes que l'on fait sans véritablement s'être préparé.

Cette année, je suis préparé, peut-être mal préparé, mais je n'ai de blessures ni physique ni morale. Alors, trois semaines après mon jour "sans" à Chavagnes, qui sait si je n'aurai pas l'occasion de me faire plaisir et d'améliorer mon chrono 2007.

L'entraînement vite repris après Chavagnes (50 heures après, soit 1/2 heures de repos par km couru), m'a procuré de bonnes sensations : j'ai réduit ma vitesse de footing pour m'habituer au futur rythme que je souhaiterais tenir (9,5 à 10 km/h jusqu'au 75ème km) et espérer qu'à ce stade de la course il me reste autant de réserves qui me permettraient de finir un peu plus vite ou au moins sans baisser de tropla cadence.

Le parcours ne sera pas facile, avec beaucoup de chemins ce qui en cas de soleil s'avère très agréable mais qui pourrait devenir problématique en cas de temps pluvieux, comme celui d'aujourd'hui. Les côtes y sont nombreuses, jamais très longues, mais leur répétition finit par user l'organisme, surtout en deuxième partie de compétition.

Autre facteur important : le nombre de concurrents qui sera sans doute assez peu important surtout si on le compare avec celui des France du week-end dernier. Mais ce n'est pas pour me déplaire car j'ai plus de ressources morales quand je suis seul que lorsque je suis entouré. Seul, il faut se débrouiller et on peut "s'engueuler" tout seul, ça ne gène personne. Les ravitaillements sont d'autant plus appréciés qu'on y voit du monde, très chaleureux à chaque fois, prêt à nous remonter le moral, aux petits soins... L'an passé j'y avais passé de bons moments de réconfort physique (massages entre autres).

J'y retrouverai sans doute de nombreux "collectionneurs" de 100km, à commencer par Henri Girault, l'homme qui a couru son 551ème 100km à Chavagnes (Cinq cent cinquante et unième, vous avez bien lu), sa femme sera peut-être aussi de la partie. Stéphane Mathieu pourrait aussi être là, lui qui a couru les 100km de Steenwerk le jeudi 17 mai et qui a couru Chavagnes le 19 mai (9h28'30" pour le second, moins de 9h pour le premier je crois). Et nombreux autres centbornards moins connus mais que j'ai le plaisir de rencontrer sur ces ultras.

Voilà, le temps d'écrire tout ça et la météo ne s'est pas calmée. On va réunir le "conseil de famille" pour décider de l'orientation de notre journée : rando vélo poncho ou ???

Mardi 29 mai

Ce soir, après le travail, je suis allé faire mon footing aux alentours de l'aéroport, là où il y a un peu de routes vallonnées certes pas des grosses côtes, mais une succession de 4 montées dont certaines face au vent. J'ai couru un peu plus d'1h20' pour 14km. Ma FC est restée basse, même en côte où elle a atteint 137. Le reste du temps, elle s'est cantonnée entre 115 et 121. Pour une vitesse moyenne de 10,4km/h, j'ai été tranquille. Le MP3 m'a permis de me décentrer du rythme et de courir au ressenti ce qui m'évite de toujours avoir à consulter le chrono et le cardio.

Les quelques séances qui restent avant de réduire l'entraînement sont placées demain, jeudi, samedi et dimanche. Deux séances seront courues avec changements d'allures, mais en restant à des vitesses ne dépassant pas les 12,5 ou 13km/h.

J'ai commencé à dévorer le livre que Damien m'a prêté "La grande course de Flanagan" : c'est ... fantastique. Je n'aurais jamais pensé qu'il existait des coureurs professionnels en Angleterre au XIXème siècle et que des courses étaient parfois organisées entre deux individus et faisaient l'objet de paris. Le livre raconte une course qui se passe aux Etats-Unis en 1931, ça aussi c'est extraordinaire, et je comprends mieux ce qui a été à l'origine de la création de la Transe Gaule par Jean-Benoît Jaouen et Christophe Rochotte. Que de "ressemblances" ! J'ai parfois l'impression d'être avec les héros de cette épopée. C'est un livre que tout coureur à pied, adepte de longues distances de surcroît, doit lire.

Merci Damien de me l'avoir prêté. J'espère que ton périple sud-Américain se passe bien.

 

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