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PrÉSentation

  • : première étoile
  • : Découvrez ce blog d'un coureur à pied qui a commencé par des marathons puis qui est passé aux courses d'ultra longues distances : 100km, 24 heures, Transe Gaule, TransEurope... Plan d'entraînement, récits de courses, partage d'expérience, c'est l'histoire d'une passion.
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Transe Gaule

7 août 2015 5 07 /08 /août /2015 16:50

ETAPE 3 Retournac – St Rambert 57 km

Vendredi 7 Août 2015 (Dép. Haute Loire 43 – Loire 42)

Départ Camping N45°11.916 E004°2.166

Arrivée Camping Frécon Vieux N45°30.000 E004°12.600

Sur ADDM:

Petite journée "galère" aujourd'hui alors que j'avais les jambes pour avaler les longues montées et descentes : mon coeur m'a fait le coup de la chamade à 5 reprises. La première, alors que j'avais laissé filer les bolides, est survenue après 2 km et j'ai dû m'allonger 5' pour faire passer la tachycardie. Je me suis alors retrouvé avec Fred Borel et j'ai commencé à rattraper d'autres coureurs jusqu'à Marie-Jeanne. La seconde arythmie se produisit alors et comme par enchantement un banc me tendait les bras. Je m'y allongeais à peine 2' et je repris la route. J'étais à 7 de moyenne depuis le départ ! La descente qui suivit me permit d'atteindre le ravitaillement 1 10' après les hommes de tête (Jean Louis "crocman et Laurent) et 8' après Patrick et Jb suivis de René.
Je n'ai plus été ennuyé avant le marathon.
Entre temps j'avais assisté à l'arrêt de Carmen, épuisée, en larmes. Elle avait souffert de la chaleur la veille déjà et n'avait plus de forces. A ce ravitaillement 2, ça m'a bouleversé, et il a fallu repartir. J'avais refait mon retard sur René et Jb avec lesquels j'ai passé sans encombre le R3.
La montée qui suivait me permit de rester au contact des deux compères et après une belle partie de yoyo ou d'accordéon, je ressentis les nouveaux symptômes d'une arythmie cardiaque que je gérais comme la précédente.
Après une laborieuse montée j'étais avec Jb et René nous suivait à distance quand nous atteignîmes le haut de cette dernière longue ascension. Or le coeur remit ça au moment où je retrouvai avec plaisir Robert et Martine Bertin venus nous faire une petite visite bien sympathique.
Le temps de faire baisser le rythme cardiaque et de me ravitailler, ce qui prit 8' environ, je suis reparti avec 12km à faire dont 7 ou 8 de descente. Avec la chaleur et les rares portions ombragées, je ne parvenais pas à me relâcher.
Avant de suivre un chemin pour atteindre l'arrivée, une 5ème et dernière fois le palpitant s'est emballé. Je l'ai vite géré, j'étais un peu désabusé et avec Jb on a fini l'étape ensemble, pas trop fatigués à 7' derrière René mais à plus d'une heure des 2 premiers.
Bien sûr, au classement ça fait "joli" de devenir 4ème, mais j'aurais préféré faire une autre moyenne que les 8,3 du jour.
J'ai bien récupéré et je n'ai aucune douleur et aucun bobo digne de ce nom.
Je vous laisse car demain le départ est à 6h comme aujourd'hui.
A+Fab******€**

Sur FB :

Etape hécatombe avec 3 DNF à cette heure. Je finis avec JB juste derrière René 3ème. Patrick encore vainqueur devant Laurent. Carmen n'a pas eu assez de forces pour aller au terme de cette étape. Crocman a trouvé l'étape trop courte et est allé faire un peu de tourisme (il n'a pas regardé les flèches et s'est quelque peu rallongé. Hans vient d'arriver en 6eme position. A+

https://connect.garmin.com/modern/activity/857754624

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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 16:47

ETAPE 2 Goudet – Retournac 59 km

Jeudi 6 Août 2015 (Dép. Haute Loire 43)

Départ Camping Goudet N44°53.43 E003°55.30

Arrivée Camping Retournac N45°11.916 E004°2.166

Sur ADDM:

La piscine est ouverte ce soir jusqu'à 22h et certains coureurs sont en train d'en profiter après cette journée de forte chaleur.
Demain le départ est avancé à 6h car il va encore faire chaud pour aller à l'arrivée près de St Etienne.
Aujourd'hui beaucoup ont souffert et plusieurs sont arrivés "cramés".
Patrick Poivet a assuré après être parti prudemment. Ses proches suivants ont connu des fortunes diverses mais Laurent et Carmen ont complété le podium.
Chez les seconds couteaux, le petit match amical à 3 s'est poursuivi et c'est JB qui m'a devancé et Crocman arrive juste après alors qu'il était devant nous toute la journée, mais la chaleur et la petite accélération "jibéesque" à quelques encablures de Retournac a eu raison de sa ténacité.
Après vient René qui n'a pas voulu reprendre de risques et ensuite il y a un trou d'1 h comme hier. Stefano a payé cher son étape d'hier.
Je vous laisse car les yeux se ferment tout seuls.
A+Fab******€**

Sur FB:

2ème étape avec du dénivelé au début (parcours "dromadaire" puis succession de plat-faux-plats avec progressivement la montée en température (entre 30 et 36°). Meilleure gestion de ma part même si à la fin je n'ai pu revenir sur JB;

https://connect.garmin.com/modern/activity/856875819/share/0?lang=fr

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5 août 2015 3 05 /08 /août /2015 16:39

ETAPE 1 Mont gerbier de Jonc – Goudet 50 km

Mercredi 5 Août 2015 (Dép. Ardèche 07– Haute-Loire 43)

DEPART : Mont Gerbier de jonc N44°50.522 E004°13.078

ARRIVEE : Camping de GOUDET N44°53.43 E003°55.30

Sur ADDM:

Ambiance brouhahaesque au bar du camping de Goudet où le Maire nous a offert un pot d'accueil et d'amitié.
La 1ère étape s'est bien passée sous une grosse chaleur avec du dénivelé "en veux-tu en voilà".
Victoire de Patrick Poivet devant Laurent Saint-Martin puis viennent Carmen et Stefano. Ensuite Crocman, JB, René et moi.
Pour la suite, consultez mon compte FB (y a le droit de copier-coller) ou jetez un coup d'oeil sur yanoo.
Là on part manger puis dodo car demain le départ sera donné pour tous à 6h30.
Pendant le repas ou après le repas Bernard va nous jouer quelques morceaux de musique.
Loire intégrale = plaisir intégral
A+Fab******€**

Sur FB:

1ere étape faite. 5h31 pour 50km++ 7eme exaequo. Bon début mais la montagne et la chaleur m'ont bien achevé. Super paysages et super ambiance.
1er Patrick p 4:31
2em Laurent SM 4:56
3EM Carmen 5:02
4em Stefano 5:05
5EM Jean Louis crocman 5:25
6E JBJ 5:28
7EXAEQUO René L et moi-même 5:31
9em Dom Caillé 6:03
10em Fred Borel 6:29
On attend les suivants
A+

https://connect.garmin.com/modern/activity/855863991

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 18:43

Voici la liste des étapes de la Loire Intégrale 2015. Vous pouvez aller directement sur le site pour obtenir tous les renseignements que vous souhaitez : http://www.loireintegrale.fr/

Sous cette liste, les participants sont présentés ainsi que les bénévoles sans qui ce genre d'aventure ne pourrait exister.

Etape 1 Mer 5 Août

Mt Gerbier de Jonc - Goudet (43) 50 km 51 km

camping « Au bord de l’eau » Goudet

Etape 2 Jeu 6 Août

Goudet - Retournac (43) 59 km 109 km

camping « les Ribbes » Retournac

Etape 3 Ven 7 Août

Retournac - Saint Rambert (42) 57 km 166 km

camping « Frécon Vieux » Saint Just-Saint Rambert

Etape 4 Sam 8 Août

Saint Rambert - Saint Jodard (42) 60 km 226 km

complexe sportif

Etape 5 Dim 9 Août

Saint Jodard - Chambilly (71) 62 km 288 km

complexe sportif de Chambilly

Etape 6 Lun 10 Août

Chambilly - Gannay sur Loire (03) 72 km 360 km

complexe sportif de Gannay sur Loire

Etape 7 Mar 11 Août

Gannay sur Loire - Fourchambault (58) 69 km 429 km

camping «Camping de la Loire» Fourchambault

Etape 8 Mer 12 Août

Fourchambault Cosne-Cours sur Loire (58) 58 km 487 km

camping «Camping de l’île» Cosnes sur Loire

Etape 9 Jeu 13 Août

Cosne-Cours sur Loire - Saint Père sur Loire (45) 71,5 km 558,5 km

camping «Le Jardin de Sully» Saint Père sur Loire

Etape 10 Ven 14 Août

Saint Père sur Loire - Orléans (45) 53,5 km 612 km

camping « Gaston Marchand » Saint Jean de la Ruelle

Etape 11 Sam 15 Août

Orléans - Vineuil (41) 59 km 671 km

camping « le Val de Blois » Vineuil

Etape 12 Dim 16 Août

Vineuil - Montlouis sur Loire (37) 61 km 732 km

camping « les peupliers» Montlouis sur Loire

Etape 13 Lun 17 Août

Montlouis sur Loire - Savigny en Véron (37) 67 km 799 km

camping « la Fritillaire» Savigny en Véron

Etape 14 Mar 18 Août

Savigny en Véron - Ste Gemmes/Loire (49) 70 km 869 km

camping « Le grand Jard » Sainte Gemmes/Loire

Etape 15 Mer 19 Août

Ste Gemmes sur Loire - Oudon (44) 70 km 939 km

camping « La Tour » Oudon

Etape 16 Jeu 20 Août

Oudon - Frossay (44) 62 km 1001 km

camping «Le Migron » Frossay

Etape 17 Ven 21 Août

Frossay - Saint Brévin (44) 24 km 1025 km

LES PARTICIPANTS

de cette 3ème édition 2015

1. LARCHER René (35) France : 100 km,24 heures,6 jours Antibes, 8 jours Monaco,Etoile Savoyarde, Transe Gaule

2. VALDERRAMA Jean Louis (13) France : 100 km, 12h de St Fons,48h,6 jours Antibes,Ultr'Ardèche,Raid Morbihan,Transe Gaule

3. HILDEBRAND Carmen Allemagne : Etoile Savoyarde,Transe Gaule,Swiss Jura Marathon,UTSJ, Ultr'Ardèche,UltraTour Léman

4. CLAISSE Christiane (80) France : marathons, 100 km, 24 h, trail Guerlédan, Orléans-Océan

5. POIVET Patrick (44) France : Orléans-Océan, Loire Intégrale, Transe Gaule, Armorbihan

6. VIAUD Fabrice (44) France : marathons, 100 km, 24 h, Armorbihan, Transe Gaule, Transe Europe

7. TARIS Jean (86) France : raid Morbihan, tour du lac Léman, Ultr'Ardèche, 6 jours antibes, Mil'Kil

8. BOURGEOIS Marie-Cécile (80) France : 100 km,24 h, trail du bout du monde, Orléans-Océan

9. CAILLE Dominique (85) France : Transe Gaule, grand raid golfe, 100 km, grand raid des pyrénées

10. JAOUEN Jean-Benoît (29) France : Deutschlandlauf 2005,Horb-Berlin,Trans Europe 2012,Tour de Taiwan 2013, Mil'Kil 2014

11. ROUSSET Patrick (44) France : marathons, 100 km, 24 h, Transe Gaule

12. BOREL Frédéric (35) France : raid Montpellier-Valencia, grand raid golfe, 24 h, Transe Gaule, Mil'kil, Transe Europe 2012,

13. LACHMANN Hans Allemagne : 100 km, GTA, Swiss Jura Trail, Andalus Trail

14. FOUILLET Christian (86) France : 24 h, Gd raid de la réunion, Ultra Morbihan, 100 km

15. MOLTENI Stefano Italie : Transe Gaule, Nove Colli, Spartathlon, Badwater

16. CHARUEL Annie (35) France : 100 km, 24 h, raid du golf

17. SIMONS Marie-Jeanne (31) France : Loire Intégrale,Transe Gaule,Horb Berlin, UTSJ, Diagonale des fous,Everest Sky race...

18. BROERSEN Jos Pays-Bas : 100 km, Etoile Savoyarde, Swiss Jura,Transe Gaule

19. SAINT MARTIN Laurent (82) France : 100 km, 24 h, 72 h, Etoile Savoyarde, Transe Gaule

20. KOMAR Ewald Allemagne : Deutschlandlauf, Transe Gaule, UTSJ, Horb-Berlin, Baltic-Run, BalticNonstop, Swiss Jura, 100 km

L'EQUIPE DE BENEVOLES :

Clara : cuisinière

Nicole,Danièle, Mireille : ravitaillements

Gérard, Dominique, Bernard, Jacques, Jean-Louis, Xavier : montage des barnums,...

Annie et Domi : intendance, logistique, ravitaillements, fléchage

Le Classement final :

PLUS TARD

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13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 15:39

100 km de Cléder 2015 (12 juillet)

Préface.

Quand je suis passé du marathon aux 100km, Cléder fut ma première expérience sur cette nouvelle distance qui fait passer un coureur dans la catégorie « coureur d’ultra ». C’était en 1993 et après 12 marathons enchaînés entre août 1990 et juillet 1993, je passais le cap.

A l’époque, on n’extrapolait pas les temps, mais d’après les chronos réalisés par quelques coureurs de mes connaissances, je pouvais sans prétention viser un temps aux alentours de 10h. Sachant que mes chronos sur marathon s’amélioraient au fil des épreuves, 5 sous les 3h15’ dont les deux derniers en 3h09’31 en avril et 3h09’10 en juillet, juste 8 semaines avant Cléder, cet objectif n’était pas irréaliste. Me manquait juste un peu d’expérience au-delà du marathon.

Je me souviens de l’ambiance d’alors, des sensations d’avant course que je retrouverai lors de pratiquement tous mes autres 100km. La chaleur de l’accueil, la découverte de ce « monde à part » des centbornards et le site de la course à la fois à la campagne et au bord de la mer feront de cette édition de 1993 un des meilleurs moments de course que j’ai vécus. Avec ma famille, ma femme et mes deux enfants en bas âge, nous avions loué un mobil-home au camping de Roguennic. J’étais venu la semaine précédente afin de m’imprégner de la région que jusqu’alors je n’avais jamais fréquentée, et dont j’allais faire sans le savoir à cette époque un des hauts lieux de mes futures longues chevauchées.

Je n’ai plus vraiment de souvenirs précis du déroulement de la course, je suis revenu à Cléder 7 fois jusqu’en 2001 puis une autre fois en 2012. Donc des souvenirs se chevauchent. J’ai néanmoins conservé mes temps de passage de ma première incursion sur la distance, courue en 10h17’56 :

km 25 : 2h23’53

km 42,195 : 4h05’18

km 50 : 4h52’22

km 75 : 7h38’04

km 100 : 10h17’56

Par contre j’ai en mémoire les nombreux extraits des films réalisés lors de cette édition, ainsi que lors de toutes les autres. Ce qui a renforcé la légende de cette course c’est l’arrivée du vainqueur, Martin Daykin, un anglais, qui déploya une bande de pétards pour franchir la ligne d’arrivée… tout comme le fait de s’enfiler un verre de rouge (aujourd’hui on prend plutôt une bière).

Ma dernière participation à ce 100km remonte à 2012 et j’ai galéré ce jour-là. Je me suis rappelé du parcours même si parfois on l’empruntait dans le sens inverse aux éditions du siècle précédent. Mais les châteaux et autres monuments sont toujours présents, tout comme les cultures variées, plus céréalières dans les terres et plus légumières sur la côte. Les bosses aussi sont encore là et d’avoir 20 ans de plus me les a rendues encore plus difficiles.

L’avant-course.

Parti de chez moi en début d’après-midi de samedi, je touchais Cléder peu avant 17h. Je retrouvais sur place quelques amis avec qui je bavardais quelques instants avant d’aller chercher mon dossard et le trousseau qui est fourni avec. Nous nous sommes ensuite retrouvés au Clédérix, un pub où on a pris une bière (ou deux). L’installation du barda dans le gymnase et la préparation de la tenue pour être prêt assez tôt le lendemain nous prit quelques temps. La météo annoncée n’était pas franchement idéale dans la mesure où de forts risques de précipitations étaient annoncés, accompagnées de vent modéré. J’aviserai au dernier moment pour choisir la tenue adéquate et placer au stand de ravitaillement un sac avec du change.

C’était l’heure de rejoindre la pasta party, non sans avoir fait une nouvelle escale au Clédérix. La pasta est toujours un moment convivial apprécié d’autant que l’on y retrouve nombre de connaissances. On refait le monde, se remémore les courses passées et on tire des plans sur la comète en annonçant l’objectif de la course du lendemain. En ce qui me concerne, il était assez flou, entre 11h et 12h, plus près des 11 que des 12 quand même, mais il y a trop d’impondérables pour être sûr à 100% de ce qu’on va y réaliser. De toute façon, je ne pouvais pas être plus ambitieux que ça car on ne fait pas un 100km impunément après avoir enchaîné un 24h et un Trail de 56km dans les 4 semaines qui ont précédé la course. Pas le temps de retravailler quoi que ce soit, surtout en terme de vitesse.

De retour au gymnase, il n’y avait plus qu’à se coucher et essayer de dormir rapidement afin de ne pas trop accuser la fatigue le lendemain. Ce fut comme toujours une nuit en pointillés et quand vers 3h les premiers bruits d’agitation commencèrent, je n’avais pas l’impression d’avoir vraiment dormi.

La météo semblait bonne, le ciel était dégagé, quelques étoiles scintillaient, l’air était bon, pas trop frais et l’absence de vent me fit rapidement opter pour une tenue « légère ». Une seule bouteille tenue à la main et le petit sac banane avec quelques bonbons et deux-trois bricoles de dépannage me suffiraient amplement sachant qu’il y a un certain confort sur ces courses : les ravitaillements sont espacés de 5km et si l’on fait une petite erreur de ravitaillement, cela n’a pas d’énormes conséquences contrairement aux courses où les postes sont plus espacés (15 à 25km par exemple). Le petit déjeuner à peine avalé, je n’avais pas faim et je me suis forcé à finir le Kouign-amann acheté la veille dont je n’avais mangé que la moitié pour mon goûter.

Bientôt l’heure du départ. Je déposais mon sac à la consigne, au cas où, puis je rejoignis la ligne où les quelques 150 à 180 participants étaient sagement à attendre le coup de pétard nous lâchant pour ces 100km.

La course.

Tout de suite, je trouvais une allure confortable de début de footing et je me disais qu’il fallait que je reste en aisance respiratoire et musculaire. Donc je n’essayais pas de rattraper ou de dépasser les autres, je me contentais d’être à mon allure. J’avais pris la frontale pour les endroits où il n’y avait plus d’éclairage urbain, c'est-à-dire rapidement après une mini boucle de 1km dans Cléder. Ce n’était pas indispensable, mais sait-on jamais, une pierre ou un trou dans le bitume pouvaient provoquer une blessure. Je retrouvais Kristen et Béru avec qui je courus quelques kilomètres tout en discutant.

Km 5 : 32’44 suivi du premier ravitaillement avant Kerzéan ;

km 10 : 1h06’29 (+ 33’45) et le ravitaillement au château de Kergounadeac’h dont l’éclairage dans l’aube naissante était un vrai régal pour la vue. Je mangeais un bout de banane, n’ayant pas plus faim que ça.

Il y avait quelques belles côtes et les ravitaillements se succédaient comme de mini objectifs à atteindre.

km 15 : 1h38’54 (+ 32’25)

km 20 : 2h10’45 (+ 31’51)

km 25 : 2h42’31 (+ 31’46) : passage N°1 à Cléder fin du tronçon « campagne-terre » avant de prendre le second tronçon du parcours « côte-mer ». Les côtes allaient se faire moins vigoureuses, mais il y avait les sentiers côtiers et les chemins de terre.

Jusque-là, le temps avait été clément, pas trop chaud ni trop frais, le vent commençait à se faire sentir. Je restais régulier dans mon train, alternais marche et course dans les portions un peu délicates et pensais à bien boire entre deux ravitaillements.

km 30 : 3h15’41 (+ 33’10)

km 35 : 3h48’22 (+ 32’41)

km 40 : 4h21’13 (+ 32’51)

Marathon en 4h37’29 (1er Semi en 2h18‘, le 2ème en 2h19’30)

km 45 : 4h56’37 (+ 35‘24) légère baisse de régime en raison d’une petite arythmie cardiaque. Cela est arrivé au km 43 et j’ai trouvé un endroit pour m’allonger et faire passer la tachycardie en moins de 2’. Le vent était favorable ce qui permettait la remontée vers Cléder sans trop forcer. Je me fis rattraper par Gwen Quéant qui faisait le 100km en duo, parti à 6h et qui en finissait pour passer le témoin à Gérard Habasque. Petits encouragements et félicitations réciproques, je lui confiais ma frontale dont je n’avais plus besoin depuis très longtemps pour qu’il me la range dans mon sac de ravitaillement.

A Cléder, je suis passé au km 50 juste avant le départ de la course des 50km (prévue à 10h30) et j’ai eu ensuite tout le loisir de me faire dépasser par ce peloton de coureurs tout neufs parmi lesquels beaucoup de copains : Jean-Benoît, Ronan et Cathy, Dominique …

km 50 : 5h29’30 (+ 33’13)

Début de la 3ème boucle, la même que la 1ère, mais de jour cette fois-ci. A peine sorti de Cléder, qu’une nouvelle tachycardie me stoppa 1 petite minute suivie d’une autre que je négociais tout aussi rapidement. Mis à part ces trois petits désagréments, je n’allais par la suite plus être gêné. Mais par prudence, je réduisis mon allure légèrement, tablant sur du 35’ au 5000m.

km 55 : 6h05’24 (+ 35’34)

km 60 : 6h40’41 (+ 35’17)

km 65 : 7h15’45 (+ 35’04)

La pluie s’était invitée mais faisait beaucoup de bien, tout comme le vent qui permettait d’avoir l’organisme toujours thermo régulé.

Les côtes étaient toujours aussi délicates à passer, mais je maintenais ma cadence en alternant toujours course et marche.

km 70 : 7h50’35 (+ 34’50)

km 75 : 8h27’03 (+ 36’28, dont 2’ passées au ravitaillement)

Départ de la dernière boucle. Je savais ce qui m’attendait donc je profitais de la partie en descente vers la côte pour reprendre la route avec confiance. J’ai passé un peu plus de temps aux ravitaillements d’où la baisse de la moyenne et mon souhait d’alors était de faire moins de 11h30’. En étant régulier, ça devait le faire.

km 80 : 9h03’15 (+ 36’28)

km 85 : 9h39’27 (+ 36’12)

Je reprenais de plus en plus de coureurs, surtout certains qui s’étaient alignés sur le 50km. A ce moment de la course, le mental joue un grand rôle et il est facile de lâcher prise, mais je suis habitué à ne pas me laisser aller, quitte à regretter après coup de n’avoir pas donné plus, plus tôt.

km 90 : 10h17’14 (+ 37’47) là, je remarque que j’ai passé un peu plus de temps à me réhydrater aux ravitaillements, ce qui joue sur le tempo global. Cela fait 22 ans, j’arrivais à Cléder. Bon, ça fait 10 bornes de perdues en 22 ans, soit moins de 500m par an. On se console comme on peut.

Je reprenais alors les commandes et ne me posais plus de questions : avancer, coûte que coûte, je me reposerai une fois la ligne d’arrivée passée.

km95 : 10h53’30 (+ 36’16)

L’arrivée en 11h28’21 après un dernier 5000m en moins de 35’ et le dernier kilomètre en 6’ et quelques secondes.

J’étais content de mon chrono parce qu’un peu dans l’incertitude au départ.

L’après-course.

Bière, congratulations, refaire la course avec les copains, bière, prendre la douche, récupérer le cageot de légumes, aller se restaurer, bière, passer un bon moment à discuter avant de repartir sur Nantes peu avant 20h. Du classique.

Merci aux organisateurs et à toute l’équipe de bénévoles sans qui une fois de plus on n’aurait pas pu concilier sport et fête.

à+Fab******€**

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 22:00

Inscrit sur le Trail du Golfe, 56,3km, parce que le Raid et le Grand Raid ne m’étaient pas permis en raison de mon activité professionnelle, j’avais comme ambition de faire une sortie longue sympathique et de « réviser » mon allure pour les prochains 100km de Cléder prévus le 12 juillet.

Je connaissais le parcours pour l’avoir en partie suivi l’an dernier sur le Raid et mes souvenirs étaient assez positifs mise à part la première partie, Port Navalo – Sarzeau, où ce fut le gros bazar en raison du chevauchement du Raid et du Trail. Cette année, point de bouchons dus à une saturation du trafic sur les sentiers du Golfe.

Le départ fut donné de la place de l’église de Sarzeau et nous nous sommes élancés à près de 1400 à 16h, en pleine chaleur. La recherche d’ombre et l’hydratation allaient être deux points cruciaux pour se faire une course la moins compliquée possible. J’avais anticipé en préparant mon sac à dos avec tout le matériel nécessaire ou obligatoire auquel j’ai ajouté deux bouteilles de réserve, une pour boire, une pour m’arroser.

Les premiers kilomètres avec la foule encore dense de tous les trailers n’étaient pas très rapides ni très réguliers, mais une fois bien étiré, le peloton avançait néanmoins à une bonne allure, en tout cas dans la partie où je me trouvais. Le 10km/h était de mise et peu à peu ma moyenne horaire s’en rapprochait pour éponger la lenteur des premiers kilomètres effectués par à-coups.

Il y eut un petit engorgement au détour d’un passage de barrière ou d’un escalier, ce qui permettait de boire, puis quelques petits ralentissements dus au dépassement des coureurs du 177km, mais la cadence était somme toute assez régulière et plaisante. J’atteignis Le Hézo (km 16,8 au GPS en 1h43’) où je repris un peu d’eau juste pour m’arroser et rallier Noyalo (km 22,3 en 2h16’20). Après un ravitaillement complet, remplissage de mes bouteilles, prise de boissons gazeuses sucrées (Coca), grignotage d’une banane, je repartais mais je fus stoppé quelques hectomètres après par une petite arythmie cardiaque : je m’allongeais dans l’herbe à l’ombre 3 ou 4 minutes afin que tout redevienne « normal » et je reprenais la route un peu reposé prêt à avaler les 14km me séparant de Séné, dernier point de ravitaillement situé à 20km de l’arrivée.

Jusque-là, j’étais dans mes temps prévisionnels. Je quittais Séné, au km 36 après 3h56’ de course, non sans avoir vidé mes chaussures des cailloux et autres brindilles, puis ce fut le long chemin vers Port Anna, interminable et très technique avec une succession de passages sur le sable, dans des escaliers, sur des sentiers très étroits avec plus ou moins de cailloux et racines piègeux. Je m’usais prématurément et le manque de fraîcheur de la trop grande proximité des 24h se fit cruellement sentir. Je n’étais pas le seul dans cette galère et avec les autres coureurs et coureuses nous partagions nos petits états d’âme et notre mal être. Mentalement, j’avais quand même une précise idée de ce qui restait ce qui n’empêchait pas la fin de la course d’être interminable. Arrivé le long de la Marle, le long bassin du port de Vannes, puis sur le quai Bernard Moitessier, je voyais les arches d’arrivée de l’autre côté et je me mis à accélérer doucement afin de réussir à passer sous les 6h30’. Contrat réussi j’étais content d’en avoir fini en 6h29’02 à la 368ème place si je ne me trompe pas, sur 1400 inscrits (plus de 200 abandons). Je cochais mentalement la case « ça, c’est fait ».

L’objectif de conserver une moyenne horaire de 9 a eu du plomb dans l’aile, après Séné, mais les 36 premiers kilomètres se sont assez bien passés compte tenu de la chaleur ambiante, tempérée fréquemment par des passages dans des sentiers bordés de haies hautes. Cette première partie ayant aussi l’avantage de ne pas être trop technique.

Maintenant, place à la récupération – non, je rigole – et aux 100km de Cléder où ça va être une autre épreuve au long cours avec là aussi des passages techniques sur l’estran et dans des chemins et où le dénivelé sera plus important que les quelques 175m du Trail.

à+Fab******€**

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20 juin 2015 6 20 /06 /juin /2015 17:30

CR 24h de la Voie Romaine 2015

Après mon 24h quelque peu raté à Rennes en Avril, j’ai décidé dans la semaine qui a suivi de rebondir sur de nouveaux objectifs : un autre 24h, le Trail du Golfe et les 100km de Cléder, le tout, «condensé » en 4 semaines, du 13 juin au 12 juillet.

Bien sûr, je reste un peu amer de ne pas avoir pu participer au Tour de France Footrace et aussi je piaffe d’impatience d’avoir la « liberté » de pouvoir m’aligner au départ de la Mil Kil dont le suivi quotidien actuel me passionne mais aussi me torture l’esprit en me faisant rêver que j’aurais pu y être. Lors de chacun de mes footings de préparation à mes futurs objectifs, je m’imagine sur ces routes de France, livré à moi-même, seul face au défi.

Mais ce ne sont que des rêves pour l’instant. Mais j’y serai un jour, j’y serai…

Gérard Bertin, coureur dont j’ai fait la connaissance lors de mon baptême d’ultra runner c'est-à-dire lors de ma première Transe Gaule en 2005, puis revu lors de ma seconde TransEurope en 2012, organise depuis 5 ans un 24h à Lillebonne, commune où il réside. Aidé en cela par sa fille Marion et par un staff de bénévoles efficaces, il a concocté pour cette édition 2015 une épreuve dont je conserverai de très bons souvenirs. Loin des grosses organisations que j’ai connues à Séné, Aulnat, Rennes ou à Portet sur Garonne, celle-ci ne payant pas de mine a toutefois réussi son pari, d’autant plus que le fait d’être labellisé a permis à ce 24h d’obtenir sa reconnaissance dans le monde des ultras.

Avec mon frère, fidèle compagnon de ces aventures pédestres au long cours, nous avions réservé ce week-end pour optimiser un maximum ma préparation et refaire une distance plus en rapport avec mes capacités. Hôtel à Mondeville la veille au soir après 3h30 de route, petit-déjeuner copieux, une heure et demie de route pour rallier Lillebonne, avec une rallonge due à un mauvais choix d’itinéraire, parce quand on vient de Caen, on dirait qu’il n’y a que deux options : aller vers Paris ou aller vers Le Havre. Pour ceux qui veulent aller « au milieu », ce n’est pas très évident.

Arrivés sur place 90’ avant le départ, nous avions le temps de nous installer. Gérard et son équipe nous ont fourni un barnum afin que nous puissions installer nos affaires, ravitaillement, rechange, confort…

Je finis tranquillement de me mettre en tenue, dis bonjour aux quelques coureurs de mes connaissances, Patrick Michel rencontré sur la Transe Gaule 2007, Thierry Douriez, international sur 24h rencontré aussi sur la TG, puis ce fut le moment du briefing d’avant course et enfin le départ.

Une boucle de 1163m à parcourir jusqu’à plus soif, dont le revêtement était exclusivement composé des plus beaux spécimens de graviers et autres cailloux locaux. Heureusement, la plus grande partie de la boucle était de la terre battue ou du chemin bien stabilisé. Le décor était très bucolique avec des étangs avec des pêcheurs, des parties marécageuses, des prairies à moutons, des arbres, des buissons de plantes plus ou moins en fleurs, beaucoup de parties ombragées, un faux plat et un petit raidillon d’une dizaine de mètres. L’installation des différents coureurs et de leurs accompagnateurs donnait un air de village de vacances sur une bonne partie du parcours.

Le décor planté, venons-en à la course.

Nous n’étions qu’une vingtaine de concurrents sur le 24h mais le 12h et le 6h partaient en même temps donc nous étions assurés de voir du monde pendant au moins la moitié de la course, après, ce serait une autre histoire et d’ici-là il y avait des tours à faire. L’allure programmée était d’environ 7’15 au tour (base de 7’30 pour 1200m) avec une prise de boisson tous les 3 tours et un arrêt pour m’alimenter toutes les 2h de course. Je m’y suis tenu pendant les 4 premières heures puis ma cadence est un peu retombée à 8’ au tour puis à 9’ au tour au fil des heures.

1h : 8 tours (9,3km)

2h : 16 tours (18,6km)

3h : 24 tours (27,9km) arrêt ravitaillement 2’45

Une banane, un ou deux gâteaux au chocolat, une compote, mais je n’avais pas vraiment d’appétit, plutôt soif de quelque chose de frais.

4h : 32 tours (37,2km)

Passage au marathon en 4h40’

5h : 38 tours (44,2km) dont arrêt ravitaillement 4’30

Mon allure a bien chuté à ce moment. J’étais un peu dans l’attente de sensations meilleures car au fil des kilomètres le physique donnait des signes de fatigue et je ne voulais pas coûte que coûte continuer sur un rythme qui m’aurait prématurément usé. Au scratch, j’oscillais entre la 4ème et la 7ème place au gré des arrêts de chacun des autres coureurs. De temps à autres je discutais avec des concurrents à la hauteur desquels je m’étais hissé. Mon frère me relançais par des encouragements à chaque tour, ayant décelé chez moi quelques signes avant coureurs de grande lassitude.

6h : 45 tours (52,3km)

7h : 50 tours (58,2km) arrêt ravitaillement 6’ + une petite arythmie cardiaque. Je pris bien le temps de me poser et reposer, n’étant pas pressé de repartir. Je vidais une nouvelle fois mes running des gravillons qui s’y étaient invités. Le fait de s’asseoir faisait du bien, mais qu’est-ce que c’était dur de repartir ! Le temps était beau, ensoleillé, avec un peu de vent qu’on avait de face sur une grosse centaine de mètres. Je m’hydratais souvent avec mon petit vaporisateur.

8h : 57 tours (66,3km)

9h : 63 tours (73,3km) arrêt ravitaillement 3’

10h : 67 tours (78km) dont arrêt ravitaillement 17’ (+ réajustement de la tenue)

La moyenne facile à calculer me fournit une première indication : je ne battrais pas mon record ce week-end, mais ce n’était pas une raison pour tout laisser aller, alors je me dis que j’allais continuer tranquillement et que de toute façon sauf accident, mon kilométrage final sera intéressant par rapport à mes dernières sorties de 24h.

11h : 74 tours (86,1km) dont arrêt ravitaillement 8’30

12h : 79 tours (91,9km) dont 4 tours de marche (12’30 au tour)

La mi-course atteinte, plus que nous les double-circadiens sur le parcours. Les coureurs du 12 ont fini, les remises des récompenses se déroulent dans la foulée ou après leur passage à la douche. Thierry a gagné, avec 129km. Superbe marque pour ce coureur habitué à l’équipe de France. Il a été régulier et ses accompagnateurs (sa famille) ont bien été présents pour l’encourager et pour nous aussi nous redonner de la pêche pour la suite.

La nuit est tombée, l’éclairage est bon sur la majeure partie du circuit, restent deux ou trois endroits un peu délicats où il ne faut pas se prendre les pieds dans le tapis (pierres, racines, bordures…). Généralement, nuit rime avec grand silence, mais là, on en était loin car les équipes de relais avaient des supporters très bruyants, parfois fatigants, mais leurs encouragements ont eu le mérite de nous tenir éveillés (et les riverains aussi) pendant les périodes où le sommeil nous appelait.

Tant est si bien que j’engrangeais des bornes, me retrouvant seul la plupart du temps.

13h : 85 tours (98,9km)

Passage aux 100km en 13h05’

14h : 91 tours (105,8km)

15h05’ : 98 tours (114km)

16h08’ : 104 tours (121km)

17h : 109 tours (126,8km) déjà 3 marathons de faits !

18h : 114 tours (132,6km)

Le jour commence à arriver, l’aube point à l’horizon, par-dessus les hauteurs environnantes. Ça sent l’écurie, mais en réfléchissant bien, je vois qu’il reste encore 6h à courir. Extrapolation rapide, si je n’ai pas de coup de mou je peux tenter un 170 voire 175km. Au-delà, je n’y crois pas et je n’ai pas envie de relancer de trop la cadence pour peut-être me retrouver à caler sur la fin. On verra. Je suis calé à la 4ème place, les deux qui me précèdent ne sont pas si loin devant mais je ne me vois pas leur reprendre 1 ou 2 tours à l’heure d’autant plus qu’ils ne s’arrêtent pas plus que moi. Le second est quand même beaucoup en avance et le troisième avance bien sans montrer trop de signes d’un futur long arrêt. Donc pas besoin de me mettre la pression : je cours contre moi-même et c’est tout ! Le premier marcheur est à peu près au même kilométrage que moi, et ses poursuivants se chamaillent pour la seconde place, un tour les séparant l’un de l’autre.

Les coureurs des relais engrangent aussi les bornes et quand ils nous doublent, ça court vite quand même.

19h02’ : 120 tours (139,6km)

20h01’ : 126 tours (146,6km)

21h : 131 tours (152,4km)

22h : 137 tours (159,4km)

Peu à peu, j’essaie de ne plus flâner aux ravitaillements comme j’en avais un peu pris l’habitude pendant la nuit et je me dis que si je veux ne pas rester sur ma faim, je dois me faire violence et ne plus m’arrêter ou en tout cas pas très longtemps. J’accélérais aussi progressivement pour enchaîner les tours entre 8’ et 8’30 puis peu à peu je suis passé en mode « turbo » pour descendre sous les 8’ puis sous les 7’ avec un dernier tour de folie effectué en 5’29 (12,7km/h) plus les 180m derniers mètres en 1’04.

23h : 142 tours (165,2km)

24h : 150 tours + 180m (174,470km)

Globalement, cette marque me satisfait même si j’aurais aimé passer au-dessus des 175. Je suis quand même à presque 20 bornes de mon record et en y repensant, j’aurais pu grappiller ici et là quelques kilomètres notamment en me ravitaillant en marchant au lieu de faire des pauses assis où je me restaurais et desquelles j’avais beaucoup de mal à ressortir. C’est une piste à exploiter pour les futurs 24h. Mais je n’aurais pas rattrapé les 20km sur cela ; il aurait fallu que mon niveau soit meilleur et je reconnais que je suis encore un peu juste pour prétendre viser les 200km et même repasser au-delà des 190.

Nous avons été 13 arrivants sur le 24h + 6 marcheurs + 4 équipes.

La gagne se joue en 206,6km, le podium entre 178,6 et 190,6km.

Après la remise des récompenses, je suis vite fait allé prendre une douche et avec mon frère nous sommes repartis sur Nantes. Avec un seul arrêt pour dormir 45’ sur une aire de repos.

Bon petit week-end normand au final.

Merci à Gérard et Marion ainsi qu’aux bénévoles qui nous ont rendu l’épreuve moins douloureuse.

Bonne chance pour la prochaine édition.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:20

Semaine n°1/16- Plan Loire Intégrale 2015.

Lundi 13/04 : 1h05'20" pour 10,6km.

Mardi 14/04 : repos.

Mercredi 15/04 : (matin) 44'35" pour 6,8km. (soir) 51'20" pour 8,5km.

Jeudi 16/04 : (matin) 45'50" pour 7,3km.

Vendredi 17/04 : (matin) 52'20" pour 8,0km. (soir) 56'45" pour 9,6km.

Samedi 18/04 : (matin) 1h02' end + VMA Courte 2x(10x30"/30") r=2'20" + 17'end. Total 1h42'25" pour 17,0km.

Dimanche 19/04 : (matin) 53'30" pour 9,0km. (soir) 52'50" pour 9,3km

Total semaine n°1 : 8h44'55" pour 86,1km en 9 séances. Cumul 2015 : 1622,4km en 117 séances (dont 1 compétition).

Semaine n°2/16- Plan Loire Intégrale 2015.

Lundi 20/04 : 1h04' end + VMA Courte 2x(10x140m/60m)(en 32"6 à 30"4 moy 31"5) r=30" +/-3" R=3' + 15'end. Total 1h43'25" pour 16,5km.

Mardi 21/04 : (matin) 1h51'10" pour 18,0km.

Mercredi 22/04 : (matin) 35'end + EMA 80% 3x2000m (en 10'00"/9'55"/9'44") r=2' + 38'end. Total 1h47'25" pour 18,6km.

Jeudi 23/04 : (matin) 1h33'25" pour 15,5km.

Vendredi 24/04 : (matin) 1h02'end + VMA Courte 10x(45"/30") + 10x(30"/30") r=1'45" + 20'end. Total 1h43'35" pour 17,4km.

Samedi 25/04 : (matin) 2h07'40" pour 21,7km.

Dimanche 26/04 : (matin) 27'end + EMA 75% 15' + 20' + 15' (à 11,2/11,4km/h) r=2'15" + 28'end. Total 1h50'10" pour 18,8km.

Total semaine n°2 : 12h36'50" pour 126,5km en 7 séances. Cumul 2015 : 1748,9km en 124 séances (dont 1 compétition).

Semaine n°3/16- Plan Loire Intégrale 2015.

Lundi 27/04 : (soir) 1h32'30" pour 15,4km.

Mardi 28/04 : (soir) 44'45" pour 7,7km.

Mercredi 29/04 : (soir) 26'end + EMA 80% 2400/2500/2600 (à 12,3/12,6/12,75km/h) r=200m (1'30") + 35'end. Total 1h37'05" pour 17,4km.

Jeudi 30/04 : (soir) 46'00" pour 7,8km.

Vendredi 01/05 : (matin) 2h07'45" pour 21,3km dont 12 x 1' à 1'30" de Marche Athlétique (de 9 à 9,6km/h).

Samedi 02/05 : (matin) 2h05'45" pour 20,5km dont Marche Athlétique 5x2'(de 8,4 à 9,6km/h) + 2000m (en 12'15" en Marche Athlétique).

Dimanche 03/05 : (matin) 42'end + EMA 75/80% 2x25' (à 11,55 et 11,75km/h) R=1'50" + 28'end. Total 2h01'45" pour 21,3km.

Total semaine n°3 : 10h55'35" pour 111,4km en 7 séances. Cumul 2015 : 1860,3km en 131 séances (dont 1 compétition).

Semaine n°4/16- Plan Loire Intégrale 2015.

Lundi 04/05 : (soir) 46' end + 10x400m en Marche Athlétique (en 2'38" à 2'26") r=100m courus + 12'end. Total 1h31'40" pour 14,4km.

Mardi 05/05 : (soir) 45'40" pour 7,5km.

Mercredi 06/05 : (soir) 57'end + Marche Athlétique 10x250m (de 9 à 10km/h) r=150m + 13'end. Total 1h35'15" pour 15,6km.

Jeudi 07/05 : (soir) 45'40" pour 7,6km.

Vendredi 08/05 : (matin) 1h07'end + EMA 75% : 45' à 11,33km/h + 15'end. Total 2h07'15" pour 21,6km.

Samedi 09/05 : (matin) 1h17'45" pour 13,1km.

Dimanche 10/05 : (matin) 5000m Marche Athlétique aux Interclubs : 30"56"72 (nouveau record personnel) + 54'55" pour 8,0km (échauffement).

Total semaine n°4 : 9h29'05" pour 92,8km en 7 séances. Cumul 2015 : 1953,1km en 138 séances (dont 2 compétitions).

Semaine n°5/16- Plan Loire Intégrale 2015.

Lundi 11/05 : (soir) 1h36'00" pour 16,0km.

Mardi 12/05 : (soir) 45'30" pour 7,5km.

Mercredi 13/05 : (soir) 1h37'15" pour 16,3km.

Jeudi 14/05 : (matin) 1h36'35" pour 14,8km.

Vendredi 15/05 : (matin) 40'end + EMA 75/80% 23' à 11,6km/h + 13'30"end. Total 1h16'15" pour 13,5km.

Samedi 16/05 : (matin) 47'00" pour 7,0km.

Dimanche 17/05 : (soir) 1h35'40" pour 15,8km.

Total semaine n°5 : 9h14'15" pour 90,9km en 7 séances. Cumul 2015 : 2044,0km en 145 séances (dont 2 compétitions).

Semaine n°6/16- Plan Loire Intégrale 2015.

Lundi 18/05 : (soir) 1h34'40" pour 15,8km.

Mardi 19/05 : (soir) 46'35" pour 7,6km.

Mercredi 20/05 : (soir) 1h31'00" pour 15,5km.

Jeudi 21/05 : (soir) 46'40" pour 7,4km.

Vendredi 22/05 : (soir) 1h34'40" pour 15,5km.

Samedi 23/05 : (matin) 2h04'35" pour 20,4km.

Dimanche 24/05 : (matin) 2h03'25" pour 20,3km.

Total semaine n°6 : 10h21'35" pour 102,5km en 7 séances. Cumul 2015 : 2146,5km en 152 séances (dont 2 compétitions).

Semaine n°7/16- Plan Loire Intégrale 2015.

Lundi 25/05 : (matin) 1h08' end + EMA 75% 41'30" à 11,45km/h + 15' end. Total 2h04'25" pour 21,4km. (Au passage, j'ai franchi la barre des 12000 heures de "vol" (de course) pour 123818km depuis 1989)

Mardi 26/05 : (soir) 51'30" pour 8,7km.

Mercredi 27/05 : (soir) 1h30'00" pour 15,0km.

Jeudi 28/05 : (soir) 50'30" pour 8,4km.

Vendredi 29/05 : (midi) 45'55" pour 7,7km. (soir) 1h10'05" pour 11,6km.

Samedi 30/05 : (matin) 2h00'45" pour 20,0km.

Dimanche 31/05 : (matin) 35' end + EMA 75% 3500m + 3000m (à 11,35 et 11,48km/h) r= 3'18" (500m) + 39'end. Total 1h51'45" pour 19,0km.

Total semaine n°7 : 11h04'55" pour 111,8km en 8 séances. Cumul 2015 : 2258,3km en 160 séances (dont 2 compétitions).

Semaine n°8/16- Plan Loire Intégrale 2015.

Lundi 01/06 : (soir) 1h30'30" pour 15,3km.

Mardi 02/06 : (soir) 42'25" pour 7,0km.

Mercredi 03/06 : (soir) 1h35'10" pour 16,3km.

Jeudi 04/06 : (soir) 46'00" pour 7,6km.

Vendredi 05/06 : (aube) 44'35" pour 7,2km.

Samedi 06/06 : (aube) 45'50" pour 7,3km.

Dimanche 07/06 : (soir) 1h12'20" pour 11,9km.

Total semaine n°8 : 7h16'50" pour 72,6km en 7 séances. Cumul 2015 : 2330,9km en 167 séances (dont 2 compétitions).

Semaine n°9/16- Plan Loire Intégrale 2015.

Lundi 08/06 : (soir) 57'40" pour 10,0km.

Mardi 09/06 : (soir) 42'30" pour 7,0km.

Mercredi 10/06 : (soir) 49'10" pour 8,1km.

Jeudi 11/06 : (soir) 37'15" pour 6,1km.

Vendredi 12/06 : (midi) 30'00" pour 5,0km.

Samedi 13/06 et Dimanche 14/06 : 24 heures de la Voie Romaine à Lillebonne (76) : 174,470km (4ème au scratch).

Total semaine n°9 : 27h36'35" pour 210,670km en 6 séances dont 1 compétition sur 2 jours. Cumul 2015 : 2541,6km en 173 séances (dont 3 compétitions).

Semaine n°10/16- Plan Loire Intégrale 2015.

Lundi 15/06 : (soir) 40'00" pour 6,4km.

Mardi 16/06 : (soir) 43'40" pour 7,0km.

Mercredi 17:06 : (soir) 1h34'00" pour 15,3km.

Jeudi 18/06 : (soir) 48'00" pour 7,7km.

Vendredi 19/06 : (soir) 1h36'10" pour 15,7km.

Samedi 20/06 : (matin) 2h19'45" pour 22,0km.

Dimanche 21/06 : (matin) 1h35'30" pour 15,3km.

Total semaine n°10 : 9h17'05" pour 89,4km en 7 séances. Cumul 2015 : 2631,0km en 180 séances (dont 3 compétitions).

Semaine n°11/16- Plan Loire Intégrale 2015.

Lundi 22/06 : (soir) 1h13'40" pour 11,6km.

Mardi 23/06 : (soir) 49'15" pour 8,0km.

Mercredi 24/06 : (soir) 1h01'25" pour 10,2km.

Jeudi 25/06 : (soir) 37'30" pour 6,1km.

Vendredi 26/06 : (midi) 39'10" pour 6,4km.

Samedi 27/06 : (Après-midi et soir) Trail du Golfe : 56,3km en 6h29'02".

Dimanche 28/06 : (soir) 59'03" pour 9,5km.

Total semaine n°11 : 11h49'05" pour 108,1km en 7 séances dont 1 compétition. Cumul 2015 : 2739,1km en 187 séances (dont 4 compétitions).

Semaine n°12/16- Plan Loire Intégrale 2015.

Lundi 29/06 : (soir) 1h33'50" pour 15,2km.

Mardi 30/06 : (soir) 1h28'00" pour 14,1km.

Mercredi 01/07 : (après-midi) 1h05'15" pour 10,0km.

Jeudi 02/07 : (soir) 1h15'10" pour 12,2km.

Vendredi 03/07 : (soir) 57'55" pour 9,4km.

Samedi 04/07 : (matin) 1h15'45" pour 11,1km.

Dimanche 05/07 : (matin) 1h38'15" pour 15,6km.

Total semaine n°12 : 9h14'10" pour 87,6km en 7 séances. Cumul 2015 : 2826,7km en 194 séances (dont 4 compétitions).

Semaine n°13/16- Plan Loire Intégrale 2015.

Lundi 06/07 : (matin) 49'45" pour 7,9km.

Mardi 07/07 : (matin) 49'40" pour 7,8km.

Mercredi 08/07 : (matin) 54'15" pour 8,7km.

Jeudi 09/07 : (matin) 47'40" pour 7,6km.

Vendredi 10/07 : (matin) 38'50" pour 6,2km.

Samedi 11/07 : (matin) 32'00" pour 5,0km.

Dimanche 12/07 : (aube) 100km de Cléder : 11h28'21".

Total semaine n°13 : 16h00'30" pour 143,2km en 7 séances dont 1 compétition. Cumul 2015 : 2969,9km en 201 séances (dont 5 compétitions).

Semaine n°14/16- Plan Loire Intégrale 2015.

Lundi 13/07 : (soir) 38'05" pour 6,0km.

Mardi 14/07 : (matin) 1h03'40" pour 10,1km.

Mercredi 15/07 : (soir) 52'45" pour 8,7km.

Jeudi 16/07 : (matin) 58'20" pour 9,3km.

Vendredi 17/07 : (matin) 1h20'50" pour 12,8km (D+ 170).

Samedi 18/07 : (matin) 54'45" pour 9,0km.

Dimanche 19/07 : (matin) 1h20'20" pour 13,2km.

Total semaine n°14 : 7h08'45" pour 69,1km en 7 séances. Cumul 2015 : 3039,0km en 208 séances (dont 5 compétitions).

Semaine n°15/16- Plan Loire Intégrale 2015.

Lundi 20/07 : (matin) 1h21'35" pour 13,6km.

Mardi 21/07 : (matin) 1h36'10" pour 15,7km.

Mercredi 22/07 : (matin) 1h38'45" pour 16,4km.

Jeudi 23/07 : (matin) 53'20" pour 8,7km.

Vendredi 24/07 : (matin) 1h20'30" pour 13,2km.

Samedi 25/07 : 1h24'30" pour 13,0km.

Dimanche 26/07 : (matin) 1h20'40" pour 13,5km.

Total semaine n°15 : 9h35'30" pour 94,1 km en 7 séances. Cumul 2015 : 3133,1km en 215 séances (dont 5 compétitions).

Semaine n°16/16- Plan Loire Intégrale 2015.

Lundi 27/07 : (matin) 1h12'10" pour 12,0km.

Mardi 28/07 : (matin) 1h15'00" pour 12,6km.

Mercredi 29/07 : (matin) 45'00" pour 7,6km.

Jeudi 30/07 : (matin) 1h33'25" pour 15,3km.

Vendredi 31/07 : (matin) 1h36'50" pour 16,0km.

Samedi 01/08 : (matin) 1h27'45" pour 14,2km.

Dimanche 02/08 : (matin) 2h12'45" pour 20,5km.

Total semaine n°16 : 10h02'55" pour 98,2km en 7 séances. Cumul 2015 : 3231,3km en 222 séances (dont 5 compétitions).

Semaine n° 0-1 (fin du plan + Loire Intégrale)

Lundi 03/08 : (matin) 1h08'30" pour 11,1km.

Mardi 04/08 :

Mercredi 05/08 : 1ère étape de la Loire Intégrale.

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 18:48

A la date du 08/02/2015, je comptabilisais 798 jours (2 ans et 68 jours) d'entraînements ou de courses consécutifs, pour un total kilométrique de 13798,9km. Ce fut la dernière séance de ce streak car le lendemain la grippe me mit KO pour 3 jours sans course.

Semaine n°1/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 08/12/2014 : (soir) 46'10" pour 6,5km.

Mardi 09/12 : (soir) 42'25" pour 6,5km.

Mercredi 10/12 : (soir) 1h15'45" pour 12,2km.

Jeudi 11/12 : (soir) 44'30" pour 7,3km.

Vendredi 12/12 : (soir) 1h18'20" pour 12,7km.

Samedi 13/12 : (matin) 1h32'50" pour 15,1km.

Dimanche 14/12 : (soir) 1h19'35" pour 13,6km.

Total semaine n°1 : 7h39'35" pour 73,9km en 7 séances. Cumul 2014 : 6304,4km.

Semaine n°2/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 15/12/2014 : (soir) 1h27'00" pour 14,1km.

Mardi 16/12 : (soir) 45'55" pour 7,6km.

Mercredi 17/12 : (soir) 1h37'10" pour 15,6km.

Jeudi 18/12 : (midi) 45'00" pour 7,7km (soir) 49'00" pour 7,9km.

Vendredi 19/12 : (soir) 1h24'30" pour 14,2km.

Samedi 20/12 : (matin) 1h42'55" pour 17,5km.

Dimanche 21/12 : (matin) 1h52'55" pour 19,5km.

Total semaine n°2 : 10h24'25" pour 104,1km en 8 séance. Cumul 2014 : 6408,5km.

Semaine n°3/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 22/12/2014 : (matin) 20'end + 5x150m (50m plat + 100m côte) r=50m + 4'end + VMA Courte 10x105m sur pelouse (en 24" +/- 0,5") r=70m + 31'end. Total 1h12'05" pour 11,6km.

Mardi 23/12 : (matin) 1h13'15" pour 12,8km.

Mercredi 24/12 : (matin, piste) Echauffement 30' end + VMA Courte 2x(12x133m à 100%VMA r=67m) (en 30"5 à 28"7 moy = 29"7)R=3' + 30'end. Total 1h28'20" pour 14,6km.

Jeudi 25/12 : (matin) 47'45" pour 7,5km.

Vendredi 26/12 : (matin) 1h34'55" pour 15,8km.

Samedi 27/12 : (matin) 1h01' end (10km) + EMA 80% (15'/3200m) + 10'end + 6 côtes de 100m r=50m + 27'end. Total 1h59'20" pour 19,2km.

Dimanche 28/12 : (matin) 1h47'45" pour 18,5km.

Total semaine n°3 : 10h03'25" pour 100,0km en 7 séances. Cumul 2014 : 6508,5km.

Semaine n°4/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 29/12/2014 : (matin) 41'00" dont accélérations 14x50m r=50m + 4x100m r=50m pour 7,1km. (soir) 20'end + VMA Courte 6x200m (>100% : 43" à 44"5) + 3'end + 7x200m (< ou = à 100% : en 45"5 à 47") R=100m + 14'end. Total 1h11'20" pour 11,7km.

Mardi 30/12/2014 : (matin) 51'10" pour 8,5km.

Mercredi 31/12/2014 : (matin) 1h23'10" pour 14,2km.

Jeudi 01/01/2015 : (matin) 1h14'45" pour 11,7km.

Vendredi 02/01 : (soir, piste) 29' échauffement + VMA 2x300m (95% 1'08"/1'11") r=1' + 2x600m (90% 2'34"/2'33") r=1'30" + 2x800m (85% 3'32"/3'28") r=1'45" + 3x300m (100% 1'09"/1'11") r=50" + 200m (105% = 43"6) + 26'end. Total 1h24'35" pour 13,8km.

Samedi 03/01 : (matin) 1h46'15" pour 17,6km.

Dimanche 04/01 : (matin) 1h46'05" pour 17,0km.

Total semaine n°4 : 10h18'20" pour 101,6km en 8 séances. Cumul 2014 : 6550,0km. Cumul 2015 : 60,1km.

Semaine n°5/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 05/01/2015 : (soir, piste) 25' end + EMA 80 à 85% (2100m en 10'01"/2200m en 10'09"/2200m en 10'00") R=300m (2'/2'30") + 16'end. Total 1h16'10" pour 13,5km.

Mardi 06/01 : (soir) 45'50" pour 7,4km.

Mercredi 07/01 : (soir) 1h30'30" pour 14,8km.

Jeudi 08/01 : (midi) 45'40" pour 7,6km. (soir) 45'30" pour 7,5km.

Vendredi 09/01 : (soir) 1h29'05" pour 14,7km.

Samedi 10/01 : (soir) 55'20" pour 9,9km.

Dimanche 11/01 : (matin) 1h38'00" pour 16,4km.

Total semaine n°5 : 9h06'05" pour 91,8km en 8 séances. Cumul 2015 : 151,9km.

Semaine n°6/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 12/01/2015 : (soir) 1h31'55" pour 15,1km.

Mardi 13/01 : (soir) 44'40" pour 7,5km.

Mercredi 14/01 : (soir) 1h31'20" pour 15,5km.

Jeudi 15/01 : (soir) 45'05" pour 7,6km.

Vendredi 16/01 : (soir) 1h29'40" pour 15,3km.

Samedi 17/01 : (matin) 2h09'30" pour 22,0km.

Dimanche 18/01 : (matin) 1h42'00" pour 17,6km.

Total semaine n°6 : 9h54'10" pour 100,6km en 7 séances. Cumul 2015 : 252,5km.

Semaine n°7/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 19/01/2015 : (soir) 1h31'25" pour 15,9km (dont 30' + 12' à 80% EMA) .

Mardi 20/01 : (midi) 43'40" pour 7,3km. (soir) 45'40" pour 7,5km.

Mercredi 21/01 : (soir) 1h31'25" pour 15,6km.

Jeudi 22/01 : (soir) 45'50" pour 7,9km.

Vendredi 23/01 : (soir) 1h33'10" pour 15,8km.

Samedi 24/01 : (matin) 2h00'45" pour 20,3km.

Dimanche 25/01 : (matin) 2h04'55" pour 21,7km.

Total semaine n°7 : 10h56'50" pour 112,0km en 8 séances. Cumul 2015 : 364,5km.

Semaine n°8/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 26/01/2015 : (soir) 28'end + EMA 75/80% (2200m à 11km/h, 2700m à 11,6km/h, 2800 à 11,7km/h) r=4' et 3' + 16'end. Total 1h32'00" pour 16,0km.

Mardi 27/01 : (soir) 45'35" pour 7,5km.

Mercredi 28/01 : (soir) 1h50'00" pour 18,3km.

Jeudi 29/01 : (midi) 44'55" pour 7,6km. (soir) 44'55" pour 7,6km.

Vendredi 30/01 : (soir) 1h26'50" pour 14,8km.

Samedi 31/01 : (matin) 2h05'05" pour 21,0km.

Dimanche 01/02 : (matin) 1h20' end + 2x2000m EMA 80% (en 10'16" et 9'51") r=1'50" + 20'end. Total 2h00'50" pour 20,6km.

Total semaine n°8 : 11h10'10" pour 113,4km en 8 séances. Cumul 2015 : 477,9km.

Semaine n°9/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 02/02/2015 : (soir) 1h33'35" pour 15,6km.

Mardi 03/02 : (soir) 44'55" pour 7,6km.

Mercredi 04/02 : (soir) 1h59'20" pour 20,4km.

Jeudi 05/02 : (soir) 44'05" pour 7,6km.

Vendredi 06/02 : (soir) 1h08' end + EMA 75% : 5600m à 11,6km/h + 15'end. Total 1h51'00" pour 19,4km

Samedi 07/02 : (matin) 1h39'00" pour 16,1km.

Dimanche 08/02 : (matin) 56'20" pour 8,2km.

Total semaine n°9 : 9h28'15" pour 94,9km en 7 séances. Cumul 2015 : 572,8km.

Semaine n°10/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 09/02/2015 : repos (grippe).

Mardi 10/02 : repos (grippe).

Mercredi 11/02 : repos (grippe).

Jeudi 12/02 : (soir) 47'50" pour 6,9km.

Vendredi 13/02 : (soir) 53'15" pour 8,1km.

Samedi 14/02 : (midi) 1h03'00" pour 9,6km.

Dimanche 15/02 : (matin) 1h22'15" pour 12,5km.

Total semaine n°10 : 4h06'20" pour 37,1km en 4 séances. Cumul 2015 : 609,9km.

Semaine n°11/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 16/02/2015 : (matin) 1h20'00" pour 12,6km.

Mardi 17/02 : (matin) 1h38'05" pour 15,3km.

Mercredi 18/02 : (matin) 30' end + 10' (1850m = 11,1km/h) + 45' end. Total 1h25'15" pour 13,0km.

Jeudi 19/02 : repos (journée de visites d'appartements sur Rennes = plein de bornes à pied mais hors entraînement)

Vendredi 20/02 : (matin) 1h33'20" dont 10' à 10,8km/h pour 14,9km.

Samedi 21/02 : (matin) 1h37'40" pour 15,7km.

Dimanche 22/02 : (soir) 1h32'50" pour 15,3km.

Total semaine n°11 : 9h07'10" pour 86,8km en 6 séances. Cumul 2015 : 696,7km.

Semaine n°12/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 23/02/2015 : (soir) 1h36'15" pour 15,7km.

Mardi 24/02 : (midi) 46'30" pour 7,8km. (soir) 47'20" pour 7,8km.

Mercredi 25/02 : (soir) 1h18'30" pour 12,6km.

Jeudi 26/02 : (midi) 41'20" pour 6,8km. (soir) 46'30" pour 7,7km.

Vendredi 27/02 : (soir) 1h31'15" pour 15,4km.

Samedi 28/02 : (matin) 1h33'00" pour 15,6km.

Dimanche 01/03 : (matin) 1h28' end + EMA 75/80% 2x2000m (à 11,1 et 11,5km/h) r=1'40" + 14'end. Total 2h05'15" pour 21,2km.

Total semaine n°12 : 11h05'55" pour 110,6km en 9 séances. Cumul 2015 : 807,3km.

Semaine n°13/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 02/03/2015 : (soir) 1h32'30" pour 15,4km.

Mardi 03/03 : (soir) 48'50" pour 8,0km.

Mercredi 04/03 : (nuit) 1h21'00" dont 10' à EMA 75% (11,1km/h) pour 13,4km.

Jeudi 05/03 : (soir) 49'15" pour 8,4km.

Vendredi 06/03 : (soir) 1h38'45" pour 16,5km.

Samedi 07/03 : (matin) 2h02'40" pour 18,5km.

Dimanche 08/03 : (matin) 1h04'45" pour 9,6km. (soir) 1h10'00" pour 10,3km.

Total semaine n°13 : 10h27'45" pour 100,1km en 8 séances. Cumul 2015 : 907,4km.

Semaine n°14/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 09/03/2015 : (midi) 42'00" pour 6,5km. (soir) 1h06'15" pour 10,6km.

Mardi 10/03 : (midi) 45'00" pour 7,6km. (soir) 50'00" pour 8,0km.

Mercredi 11/03 : (soir) 2h15'55" pour 22,1km.

Jeudi 12/03 : (midi) 48'35" pour 8,1km. (soir) 42'45" pour 6,9km.

Vendredi 13/03 : (soir) 1h36'40" pour 15,7km.

Samedi 14/03 : (matin) 2h13'20" pour 21,3km.

Dimanche 15/03 : (matin) 2h18'10" pour 22,2km.

Total semaine n°14 : 13h18'40" pour 129,0km en 10 séances. Cumul 2015 : 1036,4km.

Semaine n°15/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 16/03/2015 : (soir) 1h40'30" pour 16,0km.

Mardi 17/03 : (midi) 45'35" pour 7,7km. (soir) 50'35" pour 8,2km.

Mercredi 18/03 : (soir) 44' end + 30' à 80% EMA (= 11,5km/h) r=3' + 6' à 12km/h + 17'end. Total 1h39'25" pour 17,2km.

Jeudi 19/03 : (soir) 44'50" pour 7,7km.

Vendredi 20/03 : (soir) 1h30'20" pour 15,3km.

Samedi 21/03 : (matin) 2h05'30" pour 21,1km (dont 12' à 75%EMA)

Dimanche 22/03 : (matin) 2h08'00" pour 21,4km (dont 15' à 80%EMA).

Total semaine n°15 : 11h24'45" pour 114,6km en 8 séances. Cumul 2015 : 1151,0km.

Semaine n°16/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 23/03/2015 : (soir) 1h34'30" pour 15,6km.

Mardi 24/03 : (midi) 49'00" pour 8,0km.

Mercredi 25/03 : (soir) 2h07'25" pour 20,9km.

Jeudi 26/03 : (soir) 43'05" pour 7,2km.

Vendredi 27/03 : (soir) 1h36'10" pour 15,9km.

Samedi 28/03 : (matin) 2h01'00" pour 19,9km.

Dimanche 29/03 : (soir) 1h23'50" pour 13,9km.

Total semaine n°16 : 10h15'00" pour 101,4km en 7 séances. Cumul 2015 : 1252,4km.

Semaine n°17/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 30/03/2015 : (soir) 1h41'10" pour 16,5km.

Mardi 31/03 : (midi) 45'40" pour 7,4km. (soir) 48'25" pour 8,2km.

Mercredi 01/04 : (soir) 2h07'20" pour 21,3km.

Jeudi 02/04 : (soir) 41'15" pour 7,0km.

Vendredi 03/04 : (soir) 1h35'00" pour 16,0km.

Samedi 04/04 : (matin) 1h04'10" pour 10,4km.

Dimanche 05/04 : (matin) 1h11'10" pour 12,0km.

Total semaine n°17 : 9h54'10" pour 98,8km en 8 séances. Cumul 2015 : 1351,2km (102 séances).

Semaine n°18/18 Plan 24h de Rennes.

Lundi 06/04/2015 : (matin) 44'15" pour 7,2km.

Mardi 07/04 : (soir) 42'30" pour 7,1km.

Mercredi 08/04 : (soir) 48'30" pour 8,1km.

Jeudi 09/04 : (matin) 48'30" pour 8,0km.

Vendredi 10/04 : (midi) 32'45" pour 5,7km.

Samedi 11/04 et Dimanche 12/04 : 24 heures de Rennes --> 149,028km.

Total semaine n°18 : 27h36'30" pour 185,1km en 6 séances dont 1 compétition. Cumul 2015 : 1536,3km (108 séances dont 1 compétition).

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 22:35

CR Intégrale de Gégé 2014

(Petit rappel pour les non initiés : la Gérard Denis, dans sa version intégrale, consiste à rallier Roscoff à Mousterlin et à en revenir par le même itinéraire. Distance totale : 243,2km à faire en moins de 42h)

C’était mon 10ème départ au pied du phare de Roscoff après ceux de mes 8 Transe Gaule et de ma première « Gérard Denis » de 2009, et cette fois-ci, je n’avais aucune appréhension, aucun stress, sans doute ne me rendais-je pas compte de l’ampleur de la tâche qui m’incombait. 243,2km pour aller toucher l’Atlantique au niveau de la Pointe de Mousterlin et en revenir pour toucher le pied du phare.

Le fait qu’il fasse nuit à 6h y a sans doute fortement contribué, les départs en nocturne ont ceci de particulier qu’ils atténuent les reliefs.

Nous étions 24 sur la ligne de départ en individuel et 1 en relai. Avec les bénévoles présents et quelques accompagnateurs, nous formions un bon groupe bien supérieur en nombre à celui des pêcheurs prêts à lever l’ancre par cette marée haute.

La tenue de rigueur dès le départ était légère car la température était douce, mais il fallait néanmoins porter le gilet de sécurité, avoir un éclairage pour ne pas se retrouver dans le noir dès la sortie de Roscoff et j’avais ajouté une lampe rouge clignotante dans le dos sur ma ceinture de sac banane.

A 6h le départ fut donné et nous sommes partis groupés, personne ne souhaitant prendre les devants si bien que je m’y retrouvais pendant quelques hectomètres avec quelques habitués. Par la suite, chacun trouva son rythme de croisière et je n’eus plus qu’à suivre le mouvement. La partie menant de Roscoff à St Pol, qui constitue le prologue non chronométré de la Transe Gaule, est très vallonnée avec quelques raidillons contraignant à marcher si l’on ne voulait pas trop taper dans ses réserves. Jean Benoît en profitait pour nous ouvrir la route en continuant de flécher l’itinéraire pas facile à trouver avec la frontale : de jour les flèches fluo se voient facilement et de loin, de nuit non, on est obligé de pointer la lampe vers elles. St Pol de Léon et ses éclairages urbains permit de faire un premier point : ça allait, ma tenue était bien adaptée ; pas de sac à dos pour le moment, on verrait ça plus tard si besoin, mais comme mon frère m’accompagnait tout le long de la course en voiture, je savais que je pouvais ne transporter qu’une seule bouteille à la main jusqu’au prochain lieu de rendez-vous. D’ailleurs, à la sortie de Saint-Pol il m’en redonna une et je lui demandais une banane … qu’il ne trouva pas.

Il faut dire qu’on était partis vendredi soir de Nantes à 17h un peu « à l’arrache » sans avoir eu le temps de disposer dans la voiture les différents éléments constituant mon ravitaillement – et beaucoup de ceux qui me connaissent savent ce que j’entends par ravitaillement – afin de les retrouver facilement et comme nous étions arrivés à Roscoff vers 21h nous n’avions pas eu le temps de mettre de l’ordre dans le chargement. Je comptais le faire plus tard mais le vendredi soir je n’avais qu’une hâte, c’était de me coucher non sans avoir salué tous les coureurs présents ainsi que les bénévoles et accompagnateurs qui dînaient tous dans le gymnase. J’avais passé une bonne nuit et le matin au réveil à 4h30 le temps passé pour manger, se mettre en tenue, ranger le barda … si bien que là non plus nous n’avons pas trouvé le temps de bien mettre chaque chose à sa place dans la voiture afin de la retrouver du premier coup en cas de nécessité. Donc l’épisode des bananes allait se reproduire avec d’autres denrées ou matériels. Mais au bout du compte ça ne m’a pas trop désorganisé.

Retour à la course ; on vient de quitter St Pol, direction Penzé via Kerlaudy où je franchis la barre symbolique des 120000km depuis que je cours de manière organisée, c'est-à-dire depuis que je tiens les comptes de ce que je fais à l’entraînement et en compétition. Ça a commencé en 1989 … 3 tours de Terre ! J’entamais le 4ème !

Jusqu’à Penzé, j’étais en territoire connu (Penzé, km 16,5 en 1h45’) et j’étais sur une bonne base en ce qui concerne la vitesse moyenne. Après, pour me fixer des objectifs intermédiaires et m’organiser pour me faire ravitailler, j’avais prévu à chaque village que mon frère me redonne une nouvelle bouteille et tous les 15km environ qu’il me fournisse de quoi manger, s’il le trouvait dans le gros bazar… La recherche des bananes perdues s’est poursuivie pendant quelques ravitaillements mais on les a bien retrouvées au final, idem pour les mini-cocas.

Le jour s’était levé, on allait avoir un superbe week-end pour courir, il ne faisait pas encore chaud, c’était agréable et … reposant mentalement. Ce qui le fut un peu moins, c’était la succession des bosses, mais de traverser la Bretagne, le Finistère en particulier, on le sait, ce n’est pas de la plaine.

Au lac du Drennec, déjà un marathon de couru (en 4h40’) et je pensais alors « plus que 200km à faire … une paille ! »

Mais la paille ressemblait plutôt à une poutre car la montée sur Saint-Rivoal … ça fait mal ! (poète en plus) Les descentes qui suivaient étaient aussi fortes et ne permettaient pas de se relâcher.

Bon, Brasparts n’allait pas tarder à pointer son nez, je ferai là un premier point.

J’avais prévu de découper ma course en 4 étapes :

Roscoff – Brasparts (57,2km), Brasparts – Pointe de Mousterlin (63,9km), Pointe de Mousterlin – Brasparts (64,9km) et Brasparts – Roscoff (57,2km).

Là, je finissais la 1ère : 6h18’ pour 57,2km. J’étais dans mes temps, un petit peu en avance sur l’option « prudence » mais encore à plus de 9 de moyenne.

8’30s d’arrêt pour me ravitailler en Bolino, gâteau de riz, boissons fraîches, et me mettre de la crème protectrice car ça commençait à brûler dans le cuissard. Idem pour les protections des tétons car les pansements s’étaient décollés et étaient partis.

A ce moment là de la course, je devais être entre la 12ème et la 15ème place et je repartis à peu près au même moment que Jean-Michel, Robert, Jean Claude et Nadine.

Le début de cette seconde phase menant à Mousterlin était vallonné : calme, silencieux, joli… mais vallonné.

Pleyben et l’envie de plus en plus pressante de boire un vrai coca frais ou un panaché ou encore un Monaco : j’envoyais mon frère en éclaireur et quand je passai devant un café du bourg de Pleyben, il m’attendait avec un coca. Le soleil tapait bien et la soif était là, mais je buvais régulièrement et fréquemment. De temps à autres, je buvais aussi des Yop ou de l’eau pétillante. Dans mes petites bouteilles, Laurent me mettait du sirop de citron ou de pamplemousse ou encore de fraise et il avait pour consigne de m’en donner une tous les 5km en alternant les parfums.

Chouette ! Les bananes avaient été retrouvées tout comme les mini coke ; ça allait apporter quelques variantes dans mon programme d’alimentation et d’hydratation. Dans un autre village, mon frère me prit un Monaco de 50cl que j’enfilais comme ça, comme si j’avais soif.

Les villages défilaient, Pont Coblant, Edern, Gouezec, avec encore du relief. Je gérais, j’étais sous les 9 de moyenne maintenant mais je me fixais toujours une arrivée à Mousterlin entre 20h et 21h, soit entre 14 et 15h de course. A cette heure-là, il devrait faire encore jour.

Je passais le km 100 en 11h48’, juste après la Chapelle de Kerdevot. La suite fut un peu laborieuse car les bosses étaient très raides, courtes mais très pentues. Il fallait atteindre Fouesnant pour se libérer l’esprit et retrouver des portions moins vallonnées.

Aux alentours du km 110, je croisais Alain David et Stéphane Ruel qui étaient déjà sur le chemin du retour (km 133 pour eux environ). Ces gars sont des champions, ils avaient fait les 24h de Villenave il y a peu (2 semaines) avec des scores de 246 et 236km, et là, ils remettaient ça comme si de rien n’était. Je m’attendais à un défilé de coureurs de tête à partir de ce moment.

Quelques gros engins agricoles m’ont souvent contraint de me mettre sur les bas-côtés, puis le parcours prit un chemin creux et sombre où je me dis qu’au retour ça allait être folklorique et que la frontale serait obligatoire.

Fouesnant, vers le km 113 ou 114 (pas de panneau d’entrée) avec la piste cyclable très pentue pour rejoindre le centre-ville, me donna l’occasion de croiser Christian Efflam, en 3ème position. Il s’arrêta et nous nous souhaitâmes rapidement bonne continuation. La traversée de la ville fut longue et de nombreux jeunes attablés aux terrasses des cafés étaient à prendre l’apéritif. Peut-être seraient-ils encore là au retour. Je croisais encore 3 autres coureurs, Sylvain, Pascal et Hugues, repartis pour la remontée plein nord.

J’arrivais à Mousterlin, à l’Hôtel de la Pointe (km 121,1) en 14h28’. J’étais dans les temps et soulagé d’avoir réussi mon premier challenge.

Je me suis changé, j’ai enfilé une tenue de nuit avec la frontale, je ne me suis pas trop couvert car la température n’était pas si basse que ça, il faisait encore bon. J’ai remis de la crème là où ça faisait mal, là où ça piquait ou brûlait, j’ai remis de nouveaux pansements, enfilé de nouvelles chaussures. J’ai aussi surtout pensé à bien m’alimenter (Bolino, gâteaux de riz ou de semoule…) et à bien boire.

Après cet arrêt de 26’, je suis reparti, donc après 14h54’ de course …

(suite de la première partie).

Je suis reparti, donc après 14h54’ de course en compagnie de Jean Claude Poret avec qui je courus jusqu’à la sortie de Fouesnant. Je devais être à ce moment-là dans les 10 premiers. Je n’avais croisé que 6 coureurs parmi ceux de tête avant le demi-tour et avec moi à Mousterlin il y avait Yann, Nadine et Jean Claude. Un magnifique coucher de croissant de Lune sur l’Atlantique marqua une dernière fois notre passage côté océan, bientôt nous retrouverons les terres et viserons la Manche.

Nous avons croisé plusieurs autres coureurs lors des premiers km de notre remontée vers Roscoff. On ne se reconnaissait pas tout de suite car il faisait nuit noire et face à face avec les frontales, on était ébloui, alors on s’annonçait : « C’est qui ? » « C’est Fab ! » « Moi, c’est untel ! » « Alors bonne route ! » « A toi aussi ! ».

Peu après Fouesnant, je fis un arrêt pour me ravitailler avant la partie « technique » style labyrinthe mixte route et chemin avec ou sans engins agricoles, alors je m’hydratais bien, emportais de quoi tenir plusieurs km. Jean Claude continua et je me retrouvais seul. J’espérais surtout ne pas me tromper de route car après, c’est difficile de nuit de revenir sur ses pas et de reprendre le véritable itinéraire.

Celui-ci n’était pas facile à suivre : à l’aller il faisait jour, on voyait les flèches et les coups de bombe fluo en guise de marquage au sol ; là, rien de facile à trouver et je devais faire appel à ma mémoire et de reconnaître des endroits traversés dans le sens nord-sud. Donc je redoublais de prudence.

Petit à petit, je commençais à ressentir les premiers symptômes de l’envie de dormir et je dus lutter et la repousser à plusieurs reprises. Pour cela, mon frère procédait par sauts de puce et m’attendait tous les 2 ou 3km maxi. Je commençais aussi à ressentir le frais puis le froid. J’étais encore en sueur des efforts effectués pour courir, alors je me couvris un peu plus.

Le ciel étoilé était magnifique surtout par cette nuit désertée par la Lune partie se coucher après Mousterlin. En pleine campagne, là où il n’y a plus d’éclairage urbain passée une certaine heure, ça fait ressortir des milliers d’astres qu’on n’a pas l’habitude de voir. Bien sûr, de courir en levant le nez, ça peut parfois faire faire des erreurs d’itinéraire ou faire mordre sur les bas-côtés. Sans parler du mal à la nuque. Alors je ne consultais la carte du ciel que de temps en temps, avec comme point de repère la Grande Ourse et l’étoile polaire qui m’indiquait la direction à suivre.

Je somnolais parfois aussi en courant ou en marchant reprenant mes esprits qu’une fois après avoir foulé quelques mètres d’herbe sur le bord de la route. Heureusement je ne suis jamais allé au fossé !

Dans les villages sombres et endormis, là où mon frère m’attendait pour me ravitailler je lui demandais si je pouvais dormir un peu, quinze minutes pas plus, avant de reprendre la course, mais il me remettait tout de suite sur la route. Il avait raison, c’était ce qu’il y avait de convenu : ne pas céder aux caprices même dans les moments les plus délicats. Merci de m’avoir botté les fesses, petit frère !

Quand même, à certains endroits, et sans doute parce que je l’avais bien mérité, je m’asseyais sur ma chaise pliante pour prendre le temps de manger et je me surprenais à me réveiller en sursaut le gâteau de riz à la main ou le Bolino ou la banane. Alors pour ne pas céder à la tentation de dormir plus longtemps, je me remettais tout de suite en piste.

Bon an mal an, je m’approchais de l’aube non sans avoir connu quelques doutes sur l’itinéraire à certains moments. Heureusement qu’à un moment où j’avais fait demi-tour, j’ai vu un marquage « GG km 90 » que j’avais déjà vu à l’aller, il m’a permis de refaire demi-tour pour continuer sur le bon chemin que je croyais mauvais (vous me suivez ?). D’autres se seront trompés à cet endroit et n’auront pas vu qu’il fallait tourner à droite un peu plus loin et donc auront fait quelques hm ou km en plus.

Le froid était bien là, et aussi quelques bancs de brume commençaient à me gêner : avec la frontale, à chaque fois que j’expirais, ça intensifiait les effets de ce brouillard et m’empêchait de voir plus loin que les 10 prochains mètres. Aux intersections aussi je devais faire attention et vérifier de plus près s’il n’y avait pas de flèche.

Je passais le km 151,6 à Landudal en 19h17’ puis le km 169,3 (Pont Coblant) en pile 23h, je franchis la barre des 24h au km 174. Pas mal quand même me disais-je.

Le jour s’est levé, j’ai poursuivi mon labeur (et bien oui, ça n’a pas été toujours facile contrairement à ce que ce CR pourrait laisser penser).

L’arrivée à Brasparts, lieu du dernier poste de pointage avant l’arrivée, au km 186 en 26h fut réconfortante. Plus que 57,2km, j’avais fini ma 3ème étape, normalement, ça devrait le faire me répétais-je.

Je me suis arrêté une vingtaine de minutes pour procéder à tout un tas de changements et à un ravitaillement en Bolino et autres solides.

Donc j’en repartis après 26h20’ de course et 186km. Je commençais à me projeter sur une arrivée vers 34/35 heures de course soit entre 16 et 17h. C’était envisageable, cet optimisme étant basé sur le fait que je croyais maîtriser cette fin d’itinéraire qui était passée assez « facilement » à l’aller. Bien sûr, j’avais oublié qu’il restait de grosses bosses à passer et que le soleil allait aussi commencer à chauffer tout comme la veille dans l’après-midi.

Le passage au Lac du Drennec au km 200 en 28h17’ me fit repenser à la veille à la même heure : « déjà un marathon, plus que 200 bornes ! ». Et bien là, c’était : « Déjà 200 bornes, plus qu’un marathon ! » Facile !?

Et bien non !

Je fus alors en proie à mes problèmes d’arythmie cardiaque qui m’avaient laissé tranquille depuis le départ de Roscoff, et auxquels je n’avais pas pensé.

Le premier passa vite, je trouvais un endroit pour m’accroupir puis m’allonger, ce qui était plus facile, et la tachycardie se dissipa en moins d’une minute. Le second épisode fut un peu plus long care en pleine campagne et en pleine ligne droite, pas moyen de trouver quelque endroit pour s’allonger et s’isoler. Je marchais donc jusqu’au village suivant où je demandais à mon frère de mettre le matelas à côté de la voiture afin que je m’y allonge. Une minute après, tout était redevenu « normal » et je pus reprendre ma course. Mais j’avais perdu la confiance qui me portait depuis Brasparts, moi qui comptais faire un final régulier, j’étais en plein doute. Je me suis accroché, le compte à rebours chronométrique était lancé, les villages pourtant assez proches les uns des autres me paraissaient interminables à atteindre : Guimiliau (5km en 46’), Kermat (4km en 36’), Guiclan (3,3km en 27’), Penzé (6,7km en 59’). Ça montre que je n’allais pas très vite en plus d’alterner très fréquemment course et marche.

Après Penzé, il y a eu du mieux, plus de soucis d’arythmie (la dernière étant survenue juste avant l’arrivée à Penzé où je me suis allongé 1’ pour qu’elle passe), par contre, je croyais que le parcours inverse à celui de la Transe Gaule et de l’aller allait me proposer des descentes. En réalité ça montait, le soleil et l’air tiède rendaient plus difficiles ma progression. J’avais pris le pulvérisateur d’eau depuis un moment pour me rafraîchir, en plus de ma petite bouteille de 50cl d’eau avec du sirop.

A 7km du but, je prévins Jean Benoît de mon arrivée imminente, il restait quand même presque une heure avant d’atteindre le phare de Roscoff. Que c’était long ! La partie entre St Pol et Roscoff très vallonnée et peu ombragée fut interminable et quand je passais au niveau du panneau d’entrée de Roscoff, je savais qu’il y avait encore 2 kilomètres à faire, soit un quart d’heure encore de course.

A 500m du but, le phare en vue, une ultime tachycardie vint gâcher ma fin de course. Là, je ne m’arrêtais pas, je filais en alternant marche et course et enfin je pouvais franchir la ligne d’arrivée.

Un siège, vite, une petite bière, l’envie de m’allonger pour passer le malaise… la tachycardie disparut et je pus enfin me livrer aux embrassades et remerciements.

J’étais content d’être allé au bout de cette aventure qui devient ma plus longue course en ligne sans étape et ma plus longue durée de course. J’avais mis moins de 36h qui était mon objectif N°1 et avec mes 34h11’, je me libérais presque 2 heures pour me doucher, me soigner (brûlures et une ampoule non éclatée sur un orteil), m’hydrater et préparer la voiture pour le retour vers Nantes.

Avec Laurent, nous sommes repartis peu avant 18h, moi au volant pour les 45 premières minutes puis mon frère prit le relais pour le reste de la route. Nous sommes arrivés chez moi à Rezé vers 21h30. Le temps de vider la voiture, de tout poser dans le salon sans mettre le bazar, puis de dîner, il était plus de 23h quand je me suis couché. Ouf ! Le week-end était fini, mais quel week-end !

(Merci à JB, aux bénévoles, aux coureurs qui m’ont encouragé et surtout à mon frère Laurent sans qui je n’aurais pas pu tenter et surtout venir à bout de cette belle aventure.)

à+Fab******€**

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